L’explication résiderait dans le modèle de dilution des ressources : les frères et sœurs se disputent le temps, l’énergie et les ressources financières des parents et donc moins il y en a, mieux c’est. Dans une Italie où la natalité est record, donner naissance à un enfant est, en ce sens, un défi. Pourtant, une fois le premier né au monde, de nombreux couples se demandent : leur donner ou non un frère ou une sœur ? Certains rêvaient d’une famille nombreuse et n’en doutent pas, d’autres changent d’avis. D’autres encore choisissent de recommencer "ne pars pas seul" le premier enfant. Ou encore parce qu’après le mâle ils veulent une femelle, ou vice versa. Entre pression sociale et questions déplacées ("quand est-ce que tu fais le deuxième ?") et la conscience de l’effort économique et logistique nécessaire pour élever plus d’un enfant, la question reste ouverte pour de nombreuses familles. Entre le syndrome dit de l’enfant unique, selon lequel il serait gâté, égoïste et solitaire, et le cliché de la rivalité fraternelle, essayons d’examiner les avantages et les inconvénients des différents choix.

C’était une enfant maltraitée : sa mère souffrait par procuration du syndrome de Munchausen et lui attribuait pendant des années des maladies inexistantes, la forçant à se déplacer en fauteuil roulant. Elle était une meurtrière et a passé huit ans en prison pour avoir orchestré le meurtre de sa mère. Elle est désormais libre pour la première fois de sa vie. Et c’est un hasard, sur TikTok : 9,8 millions de followers