Selon le service de presse de l’armée belge, il est encore trop tôt pour prédire un éventuel effet Camp Waes sur les chiffres globaux du recrutement. Cela deviendra clair plus tard. « Nous avons constaté qu’il existe un plus grand intérêt pour le processus accéléré d’intégration dans les forces spéciales. » Le programme télévisé tourne autour de l’entraînement rigoureux de ces soldats d’élite.
Depuis le début de cette année, l’armée a mis en place une « voie rapide » pour les jeunes qui aspirent à une carrière dans les forces spéciales. Aujourd’hui, les candidats à ce poste doivent d’abord effectuer plusieurs années de service militaire traditionnel. Avec la nouvelle procédure accélérée, cela n’est plus nécessaire. Les jeunes sont immédiatement formés comme parachutistes. Les meilleures recrues peuvent alors rapidement rejoindre elles-mêmes les forces spéciales.
Pour la première formation accélérée, qui débutera en septembre, 45 places ont été prévues côté néerlandophone, réparties dans les casernes de Tielen, Gavere et Schaffen. Côté francophone, il reste 43 places disponibles, dans les casernes de Flawinne et Schaffen. L’intérêt semble être remarquablement élevé, notamment en Flandre.
Du côté néerlandophone, il y a aujourd’hui 169 personnes en lice pour 45 places, indique le service de presse de l’armée. Il y a donc près de quatre candidats pour chaque place disponible. (Les inscriptions resteront ouvertes jusqu’en mai. Les jeunes peuvent encore s’inscrire.) Du côté francophone, l’affluence est moindre : 77 personnes sont en lice pour 43 places. « Camp Waes cela semble donc avoir un effet sur le nombre d’enregistrements », indique-t-il.
Booster
La reconstruction de l’armée belge moribonde s’accompagne d’une importante opération de recrutement. Les dirigeants de l’armée espèrent que cela se produira Camp Waes peut également stimuler le recrutement général. Les forces armées souhaitent recruter pas moins de 2 500 militaires cette année : 300 officiers, 950 sous-officiers, 1 250 militaires et marins. 1.250 réservistes et 500 personnes pour des « fonctions civiles » sont également recherchées.
Avant son recrutement, l’armée a souffert pendant de nombreuses années du syndrome de Xavier Waterslaeghers : l’idée que ses propres forces armées, tout comme dans le programme télévisé populaire, FC les champions, se compose principalement de baroudeurs ventrus et paresseux. Camp Waes Comparez maintenant cela avec une image complètement différente. Ce programme télévisé particulièrement ambitieux a touché plus d’un million de téléspectateurs flamands depuis des semaines.
La ministre de la Défense Ludivine Dedonder (PS) se réjouit : « Je suis heureuse que des programmes comme Camp Waes – félicitations aux participants! – stimuler l’intérêt pour les forces spéciales et l’armée belge. De tels programmes offrent un aperçu unique du monde militaire. À la Défense, les possibilités sont infinies, aussi bien pour les diplômés que pour les non-diplômés. Ainsi, même pour ceux qui ne souhaitent pas rejoindre les forces spéciales, il existe des centaines d’autres emplois disponibles.»
On parle depuis quelques temps d’une version française. Camp Waes, mais pour l’instant, la chaîne publique francophone RTBF ne prend aucune mesure. Également pour une rediffusion sous-titrée de Camp Waes ne semble pas intéressé.