Le PDG de l’AC Milan fait partie des quatre suspects dans l’enquête du parquet de Milan. De son diplôme chez Bocconi à sa carrière chez Elliott, l’histoire d’un cadre qui est dans la salle de contrôle du Diable depuis six ans
Réveil brutal. L’interphone sonne tôt le matin, les enquêteurs montent jusqu’à la maison et demandent de mettre à disposition tous les appareils électroniques. Ordinateurs, tablettes, téléphones. La journée de mardi 13 mars de Giorgio Furlani a commencé ainsi, avec la visite à son domicile de la Guardia di Finanza, qui lui a remis le document judiciaire dans lequel il était informé de l’ouverture d’une enquête. Mots clés : recherche d’arrêté, et garantie information et droit de défense. Son nom figure parmi les quatre suspects car c’est son rôle même qui l’implique automatiquement : Furlani est le PDG. du club des Rossoneri et l’hypothèse contestée dans l’enquête est « un obstacle à l’activité de contrôle de la FIGC concernant la communication des bénéficiaires effectifs de l’entreprise ». Une situation dont le PDG doit donc être juridiquement responsable. Les perquisitions se sont ensuite poursuivies dans son bureau situé au quatrième étage via Aldo Rossi. Immédiatement, un moment de confusion, puis d’étonnement vite remplacé par le besoin – et l’envie – de clarifier sa position.