Sa faute semble être celle d’avoir préféré la guérilla au silence, les paroles inconfortables aux larmes, le regard sombre et les clous aux vêtements de deuil. Quelques jours après le féminicide de sa sœur Giulia, les propos d’Elena Cecchettin font polémique. À 24 ans, elle dit des choses que les militantes, les mouvements féministes et les associations qui s’occupent des femmes victimes de violences ont toujours dit. Le scandale, c’est que c’est la sœur de l’un d’eux qui parle. Au lieu de panser ses atroces blessures et de garder le silence, elle parle