La Journée internationale de l’éducation est célébrée le 24 janvier, promue par l’Assemblée générale des Nations Unies. Une occasion de réfléchir sur les approches possibles qui peuvent être adoptées dans le métier d’éducateur. Commençons par les méthodes pédagogiques actuelles : les méthodes historiques et célèbres, comme la méthode Montessori et la méthode Steinerienne. Mais nous considérons également deux autres approches moins connues, comme l’approche Reggio Emilia et l’approche Felici Schools, inspirées de la tradition de "écoles dans la forêt" Danois


P.nous partons des méthodes pédagogiques actuelles : les méthodes historiques et célèbres, comme Méthode Montessori et méthode Steinerienne. Mais considérons aussi deux autres moins connus, comme le Approche Reggio Emilia, excellence italienne, et – la plus récente, dans notre pays – l’approche Happy Schools, inspirées de la pédagogie nord-européenne. Nous le faisons avec Giovanna Giacominifondateur de cette dernière, formateur (Éducateurs Waouh) et pédagogue.

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Approche Montessori, Steiner, Reggio Emilia, Happy Schools : différences entre les méthodes

Considérons d’abord les méthodes Montessori et Steiner. Giacomini en fait une synthèse, et propose également deux jeux types, basés sur des approches différentes, à proposer à vos enfants.

1. Méthode Montessori, spontanéité et compétence

Garder à l’esprit qui a fondé ces méthodes permet d’avoir une idée immédiate. Maria Montessori (1870-1952) était diplômée en médecine, avec spécialisation en psychiatrie. Il y a un médecin derrière sa méthode. Et en effet, sa démarche est née pour l’enfant en difficulté, puis s’est étendue à tout le monde.

Dans sa méthode, nous trouvons un approche adaptée aux enfants. Qui utilise instruments conçu pour développer le potentiel de l’enfant aux différentes étapes de sa vie.
Nous trouvons beaucoup d’attention à compétencequi est stimulé par l’écoulement spontané de l’enfant d’un environnement d’apprentissage à un autre. Au point qu’il peut acquérir la capacité de lire et d’écrire dès son plus jeune âge.

Le jeu à essayer ? La table Montessori. Il peut également être construit à la maison avec un très grand panneau de bois sur lequel peuvent être fixés divers objets, pour différentes activités. Cadenas, zips, boutons, roulettes, interrupteurs pour allumer et éteindre.

2. Méthode Steinerienne (école Waldorf), imagination et spiritualité

Fondateur de l’anthroposophie, doctrine de dérivation théosophique, Rudolf Steiner (1861-1925) c’était un philosopheun ésotériste.

Donc sa méthode (à attribuer à l’école Waldorfqui est le premier à en faire l’expérience) est bien plus spirituel. Il fait référence à la nature, au sacré, à l’imaginaire. La vie de l’enfant reflète les cycles de vie de la cellule, et donc le processus éducatif, qui est en fait divisé en trois cycles de sept ans chacun. De 0 à 7 ansde 7 à 14 ans, et de 14 à 21 ans (la transition des cycles Steiner au système scolaire traditionnel peut être difficile). Il n’y a pas de votes, mais une évaluation accompagne l’enfant dans son cheminement.

Si chez Montessori on trouve des tours, des tables et des paniers au trésor, alors des outils, chez Steiner, l’instrument principal est le néant: Il n’y a pas de jeux prédéfinis. L’enfant joue avec rien dans des environnements clairsemés et beaucoup à l’extérieur. De manière presque primordiale, il joue avec l’imaginaire et l’environnement. Si l’enfant Montessori est compétent et a un instrument à la main, l’enfant Steiner est pieds nus et libre.

En grandissant, on donne beaucoup d’espace à travail manuel, et nous ne parlons pas de travaux de colle et de cartonnage. Mais sur la pâte à modeler et le bois, le tricot et le crochet, l’horticulture et le jardinage.

Le jeu à essayer ? Une piñata et une cuillère en bois pour jouer au milieu de la terre.

3. Reggio Emilia Approche, art et relations

Parmi d’autres méthodes intéressantes, Giacomini mentionne la Approche Reggio Emilia, une approche pédagogique pour les crèches et les écoles maternelles, née et développée en Italie grâce à l’enseignant et pédagogue Loris Malaguzzi (1920-1994). Dans ces écoles l’attention, en plus de la spontanéité et de la compétence, se concentre sur enfant en relation et sur la coopération.

L’environnement est considéré comme le troisième éducateur, dans le sens où « le espace dois être conçu Et préparé pour Gassurer Que tous le enfants Et Le éducateurs Oui ils entendent à leur facilité Et développer Le Plaisir de la Faire Ensemble ». C’est un environnement très raffiné et structuré. L’atelier est né, un lieu où toutes les langues ont le droit et la possibilité d’être accueillies et exprimées. Et la figure de l’atelierista (enseignant avec formation artistique) est également née.

Le jeu à essayer ? Transformez une pièce en un environnement artistique le temps d’une journée, avec des draps au sol et une liberté maximale pour colorer, expérimenter et vous salir.

4. Écoles heureuses, pédagogie du risque et Hygge danois

La quatrième approche que Giacomini nous invite à connaître est celle qu’elle a fondée : Happy Schools, inspirées des écoles forestières danoises et nord-européennes (les soi-disant écoles forestières). Il ne s’agit pas d’une véritable méthode mais d’un approche ancrée dans la culture nordique qui a été mis en place avant d’être étudié. L’élément central est Enseignement en plein air, c’est-à-dire permettre à l’enfant de développer son autonomie au contact d’un contexte qui présente des risques, comme la forêt. À celui-ci pédagogie du risque est accompagné d’un approche confortable, qui fait référence au Hygge, que nous traduisons par « l’art danois de se sentir bien ». Dans les écoles, de la petite enfance au lycée, les bureaux et les chaises sont évités par souci de canapés, espaces ouverts et des meubles déconstruits. Une approche qui fonctionne même auprès des étudiants plus âgés : pas de vote et au contraire la possibilité d’avoir des moments de convivialitéaccompagné de thé, de gâteaux et de pâtisseries.

En Italie, il existe 10 écoles dédiées aux écoles du bonheur pour la tranche d’âge de 0 à 6 ans, et d’autres sont en passe de le devenir (le livre Des écoles heureuseset Erickson, raconte cette expérience). Mais celle fondée par Giacomini en Italie est avant tout une approche qui peut être valable dans chaque famille et qui peut inspirer chaque éducateur.

Le jeu à essayer ? Un arbre à grimper ensemble, parent et enfant.

Un jardin d’enfants forestier au Danemark. Getty Images

Comment choisir une méthode pédagogique

En Italie, il existe des écoles, privées ou officiellement reconnues, entièrement axées sur l’approche Montessori, Steiner, Reggio Emilia et Happy Schools. Chaque famille doit évaluer en fonction des inclinations de son enfant mais aussi en fonction de sa propre orientation dans la vie. Avec quelques mises en garde. D’une part, la possibilité que la distance entre le « monde » intérieur de l’école et le monde extérieur crée une désorientation chez l’enfant ou le jeune lorsque, hélas, il doit ou devra quitter le premier pour le second. De l’autre, la possibilité d’adopter certains éléments des différentes méthodes, c’est-à-dire « la meilleure », en fonction de sa propre sensibilité. C’est ce que font la plupart des éducateurs italiens de crèches et d’écoles maternelles : ils mettent en pratique ce qu’ils ont étudié sans entrer dans une école « spécifique ». Mais l’invitation à s’entraînerpour lire et s’intéresser, Il s’adresse également aux parents.

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