Depuis deux années scolaires, le gouvernement flamand alloue 6 millions d’euros supplémentaires aux écoles qui créent des places supplémentaires pour les enfants souffrant d’un trouble émotionnel ou d’un trouble du comportement, ainsi que pour les enfants ayant une déficience intellectuelle grave, tant dans l’enseignement primaire que secondaire spécial. L’argent supplémentaire était toujours limité à un an, après quoi le feu vert était à nouveau demandé au gouvernement.
Désormais, les ressources supplémentaires deviendront structurelles et une autorisation annuelle ne sera plus nécessaire, annonce Weyts. « Les écoles gagneront en clarté, en certitude et en prévisibilité », indique-t-il. « Ils peuvent utiliser les ressources supplémentaires pour recruter du personnel supplémentaire ou pour concevoir des salles adaptées aux groupes cibles vulnérables. »
Weyts est convaincu que le nombre de places dans l’enseignement spécialisé est passé d’environ 47.000 à près de 55.000 sous l’actuel gouvernement flamand. « Notre devise est claire : enseignement régulier si possible, enseignement spécialisé si nécessaire », précise le ministre. « Nous mobilisons autant de personnes et de ressources que possible pour offrir une bonne place aux enfants et aux jeunes les plus vulnérables. »