Les jeunes adultes abandonnent souvent leurs études universitaires, ou ralentissent, ou s’arrêtent avant la thèse. Après le Covid, les demandes d’aide auprès des cabinets psychologiques universitaires ont explosé. Mais le mal-être des étudiants est encore peu connu. Même si une aide concrète est nécessaire

Selon une enquête récente, seulement 20 % des personnes qui commencent un cours de psychothérapie et signalent des problèmes liés au monde du travail reçoivent un diagnostic correspondant. Mais pourquoi avons-nous souvent tendance à considérer le travail comme la cause de notre mal-être ? Et quelles sont les perturbations qui peuvent au contraire se cacher derrière ce qui est considéré comme un problème causé par la sphère professionnelle ? Les réponses du psychothérapeute

Une enquête montre que 80 % des patients qui entament une psychothérapie et signalent des difficultés liées au travail ne reçoivent pas de diagnostic de confirmation. Autrement dit, le mal-être a une origine psychologique différente. Simplement le bureau, qui est l’endroit où nous passons la majeure partie de notre temps (environ 60 000 heures de notre vie), nous soumet à une forte pression. Il « agit comme un déclencheur" pour d’autres difficultés psychologiques

Parents et enseignants fragiles, adolescents incapables d’exprimer leur mal-être avant qu’il ne dégénère. Pour les aider, disent les experts, il faut changer de paradigme : fini la pression et la concurrence extrême, mettons les enfants au centre. Et nous apprenons tous à accepter les trébuchements

Le mal-être psychologique des adolescents a explosé avec le Covid. Et tandis que les parents se demandent pourquoi ils n’ont pas pu comprendre à temps, les hôpitaux (avec peu de places dédiées) peinent à contenir la demande. Mais quelque chose bouge