Fini les journées d’études pédagogiques et la semaine de 38 heures : 70 propositions pour moderniser l’éducation


Les enseignants doivent continuellement se développer professionnellement, mais ce développement ne doit plus se faire au détriment du nombre d’heures d’enseignement. Si cela dépend du Comité des Sages, qui conseille le ministre de l’Éducation Ben Weyts sur « l’enseignant de demain », les « journées d’études pédagogiques » prendront fin.

Il y a un an, le ministre de l’Éducation Ben Weyts a demandé à l’expert Dirk Van Damme de diriger un comité des sages. Partant d’une page blanche, ce groupe a pu travailler sur « l’enseignant de demain », un projet pour une école moderne et une politique du personnel dans l’éducation. Aujourd’hui, la Commission a reçu environ 70 recommandations.

Plan

Un conseil frappant concerne la formation professionnelle permanente des enseignants. Cela doit faire partie de la mission. « Chaque enseignant s’accorde chaque année scolaire sur un projet personnel avec son chef d’établissement. Cela peut consister en une formation, mais aussi en un apprentissage indépendant. Aujourd’hui, en Flandre, les enseignants optent généralement pour une formation « traditionnelle », comme une journée d’étude pédagogique, des cours et la lecture de littérature professionnelle.

Un enseignant qui ne prend pas au sérieux ce plan de formation personnel ne risque pas d’avoir un mauvais rapport – il n’y aura pas de système bureaucratique de points ou de « coches » comme dans certains autres secteurs – mais le chef d’établissement peut sanctionner en retardant la montée en ancienneté. d’un enseignant.

Organisez cela différemment. Ne perdez plus d’heures d’enseignement

Les enseignants doivent disposer du temps nécessaire à cette formation. Elle devient même « un élément de temps important dans leur mission ». Une mission qui – selon une autre recommandation – devrait désormais comporter une semaine de travail de 38 heures. Mais le Conseil estime que le temps consacré à la formation devrait coïncider le moins possible avec le temps consacré à la mission d’enseignement et à d’autres contacts directs avec les étudiants. Les soi-disant « journées d’études pédagogiques », qui paralysent actuellement complètement l’enseignement plusieurs jours par an, doivent donc disparaître autant que possible, afin de ne plus perdre d’heures d’enseignement. « Organiser cela autrement », telle est la devise.

Ballon dans le but

Ce rapport, présenté aujourd’hui, doit donner lieu à un débat social et politique. Les réformes ne peuvent pas se produire du jour au lendemain, mais nécessiteront une ou deux législatures, affirment les auteurs. En partie parce que des ajustements fondamentaux sont nécessaires aux décrets et à la situation juridique actuels. « Ce rapport constitue un net pas en avant. Il appartient à l’éducation et à la politique de diriger le ballon vers le but », écrit le Comité des Sages dans un communiqué de presse sur son travail.

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