De nombreuses nouvelles mères choisissent d’arrêter volontairement sans véritable plan et risquent d’être écrasées par leur choix. Voici donc les conseils de Carolina Casolo, consultante en main-d’œuvre et fondatrice de Sportello Mamme. Pour demander Naspi (ou s’en méfier) ​​et profiter de ses avantages. Pour changer d’emploi et ouvrir un numéro de TVA. Se réinventer avec un projet gagnant


POURnous avons trinqué Loi Fornero qui a permis de prolonger la NASpI (Nouvelle Assurance Sociale pour l’Emploi), amortisseur destiné aux salariés qui perdent involontairement leur emploi, également aux mères qui choisissent volontairement de démissionner dans l’année suivant la vie de l’enfant (c’est-à-dire à partir de 300 jours avant la date de naissance prévue et jusqu’à la fin de la première année de vie de l’enfant). Mais aujourd’hui on fait le calcul, et ils ne sont pas bons du tout. Comme il raconte Carolina Casolo, fondatrice de Sportello Mamme« le NASpI dans de nombreux cas, il se transforme en vrai boomerang. Une opportunité destinée à offrir une post-maternité sereine s’est transformée, pour de nombreuses femmes, en un choix fatal, qui finit par les évincer du monde du travail ».

Qu’est-ce que NASpI et comment ça marche

L’indemnité de NASpI est reconnu pour une durée maximale égale à moitié de semaines travaillées dans le passé 48 mois. En effet, si vous avez toujours travaillé dans les 48 mois précédant la demande, ils seront dus 24 mois d’indemnisation. En plus de la perte involontaire de travail, il faut se vanter 13 semaines cotisables au cours des 48 derniers mois e 30 jours ouvrables dans les 12 mois précédant la demande. Le montant mensuel pour NASpI est calculé sur la rémunération de base moyenne des 48 derniers moisil comprend donc également la valeur réduite du salaire pour les mères qui ont demandé le congé parental (congé de maternité facultatif).

NASpI, risque ou opportunité ? Dépend

Surtout au lendemain de la pandémie, ils sont les cas de demandes de démission volontaire de jeunes mères ont augmenté. « La conciliation travail-famille est perçue comme insurmontable et on pense que l’abandon est la solution. Mais les 24 mois de la NASpI ils passent vite et beaucoup de nouvelles mères se retrouvent, au final, complètement exclues de l’emploi ». Avec un risque supplémentaire : la dépendance à l’autre parent. « Beaucoup de femmes se retrouvent, à la fin de la subvention, à recevoir de l’argent de poche de leur mari. Anéanties psychologiquement par la situation, dans le cas pas lointain où le couple explose aussi, elles se retrouvent seules et sans rien en main : beaucoup de nouvelles mamans arrivent dans cette situation à notre guichet psychologique ».

Il vaut donc mieux continuer à serrer les dents et en aucun cas éviter de le demander NASpI? « Bien sûr que non. Là NASpI c’est un atout si vous avez un projet et que vous utilisez le temps de la subvention pour développer le plan d’affaires. Une alternative, absolument utile si vous avez les idées claires, est de demander un acompte NASpI»: un paiement unique qui peut être utilisé pour soutenir une nouvelle entreprise. «En moyenne, c’est un chiffre qui tourne autour de 18-20 mille euros: c’est un « castelletto » potentiel qui peut donner un répit à une femme qui décide d’ouvrir un numéro de TVA».

Carolina Casolo, consultante et fondatrice de Sportello Mamme

Conseils d’experts avant d’ouvrir un numéro de TVA

Carolina Casolo soutient de nombreuses nouvelles mamans dans le poste Naspi. « Parfois, je les intercepte en premier et je déconseille de continuer. Et je me surprends souvent à expliquer qu’un numéro de TVA n’est pas un plan B : il faut avoir une idée commerciale claire, une feuille de route définie et une conscience profonde des difficultés auxquelles on est confronté ». Il ne s’agit pas seulement de payer des impôts avec le système des soldes et des avances, décidément plus compliqué que l’application des retenues qui, dans le cas des salariées, est directement appliquée par l’employeur. « Il y a beaucoup de problèmes fiscaux, organisationnels et psychologiques à gérer. »

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Quelle activité pour une jeune maman ?

Je change de vie, je change de travail, je change tout. Surtout en période Covid et post-Covid, de nombreuses personnes, e beaucoup de jeunes mamans ont cultivé le rêve d’une vie différente, d’un possible équilibre de vie. « Il y avait un vrai fleurir de Iad, entreprises alimentaires nationales», dit Casolo. Pourtant, le rêve de transformer sa passion pour la cuisine ou le cake design chez soi et à moindre coût s’est transformé en mirage pour beaucoup. « Si l’on considère que l’activité se déroule dans un environnement qui est aussi une maison, les règles sanitaires et d’hygiène pour la conservation et la préparation des aliments sont très strictes et onéreuses ». Entre inspections par les pompiers et réfrigérateurs professionnels, la réalité peut dépasser de loin le fantasme.

Restaurant à domicile, Tagesmutter et wedding planner : ça marchera ?

Même les activités avec les enfants, comme crèches à domicile, sur le modèle Tagesmutter (de l’allemand « daytime mother »), sont plus difficiles qu’on ne l’imagine : non seulement d’un point de vue pratique mais aussi d’un point de vue fiscal, organisationnel et hygiénique. « Le profil d’une femme qui tente cette voie est celui de la riche et de la rêveuse : elle dépense beaucoup mais son projet échoue. Mais heureusement il n’est pas détruit économiquement. Un premier secours pour ce type d’activité est possible. « Parfois, en changeant d’orientation : parfois c’est l’activité qui ne marche vraiment pas, d’autres des erreurs ont été commises. La première étape est d’en être conscient».

Mot de passe : diversifier

L’une des solutions qui peuvent s’avérer efficaces est la soi-disant changement de marque: « Un objectif à long terme peut être atteint, diversifier l’activité, à travers d’autres activités et des objectifs à moyen terme ». Par exemple dans le cas de rêvent, pour beaucoup, de devenir wedding planner. «On gagne en production, et pour obtenir des engagements il faut déjà avoir d’excellentes relations avec des fournisseurs garantis, des assurances en règle, il faut avoir de l’expérience», prévient Casolo. « En attendant que cette expérience mûrisse, elle peut alors prendre sens développer votre activité en ligne. Pproposer, par exemple, pour le graphisme des faire-part ou les bouquets personnalisés envoyés à domicile ». Des services qu’il n’est pas trop cher de proposer et de fournir, à travers lesquels vous pouvez commencer à vous faire connaître.

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La grande ressource en ligne

Le monde numérique reste, en effet, celui des grands possibles. Pas seulement pour les enfants qui rêvent de devenir influenceurs ou Tiktoker. Au contraire. Par exemple, les activités de graphisme et de marketing, de rédaction et de secrétariat peuvent en effet être réalisées via le web. «Nous pouvons nous proposer comme assistant virtuel, auquel les petites entreprises et les professionnels peuvent déléguer comptabilité à distance, contacter le comptable Et services de secrétariat », suggère Casolo. Vous pouvez vous promouvoir de manière indépendante, avec un site ad hoc ou rejoindre des portails dédiés (voir Votre bureau virtuel ou Secrétaire24). Les perspectives peuvent vraiment être les plus variées, les ambitions grandes, comme celle de fonder une start-up à succès, mais aussi minimes, comme parvenir à la conciliation famille-travail tant convoitée.

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