StDes excuses ridicules pour la non-inclusion : c’est le thème choisi pour le journée mondiale de la trisomie 21, depuis coordination – Coordination nationale des associations de personnes trisomiques. La campagne de sensibilisation sur TIC Tac ‘Excuses ridicules, ne pas être inclusif‘ a atteint 11,5 millions de vues grâce à une série de vidéo-histoires (ironiques) de non-inclusion.
Le syndrome de Down et les excuses les plus ridicules pour la non-inclusion
Lesquels sont-ils les excuses qui sont données pour exclure les personnes atteintes du syndrome de Down (mais généralement avec un handicap) de l’éducation, du sport, du travail et d’autres opportunités ? CoorDown a soulevé la question, avec l’aide d’associations du monde entier. La commune a répondu. ET certaines de ces excuses étaient si incroyablement ridicules qu’elles méritaient d’être célébrées comme il se doit. D’où l’idée du film qui raconte précisément les excuses les plus utilisées pour refuser l’accès et l’espace légitime aux personnes handicapées en cinq scènes.
De « Ce n’est pas ta faute, nous sommes ceux qui ne sont pas prêts à vous emmener en voyage! » pour « Nous avons déjà une petite fille comme toi dans le groupe », de « Nous n’avons pas assez de chaises pour vous inviter à la réunion » à « Nous avons fermé les inscriptions il y a à peine dix minutes ! », sont quelques-unes des excuses ridicules avec lesquelles la pleine participation à la vie est souvent refusée.
Histoires vidéo communautaires sur TikTok
Mais il y a aussi les histoires de la communauté TikTok, l’une des plus actives du moment composée de plus d’un milliard d’utilisateurs mensuels dans le monde, inspirée par le jingle de la campagne et un autocollant spécialement créé, ainsi que le hashtag officiel #RidiculousExcuses. Beaucoup d’histoires de discrimination racontées à la première personne par les gens de la communauté. Comme Damiano – 1/3 du @terconauti – qui a raconté son histoire d’exclusion à l’occasion de sa désir d’obtenir une licence. Ou Riccardo Aldighieri (@riccardoaldi) avec un vidéo à partir d’environ 3 millions de vues. Ou encore l’athlète paralympique Arianna Talamona (@arianatalamona).
Capacité, discrimination contre les personnes handicapées (pas seulement le syndrome de Down)
Les personnes handicapées souffrent de désavantages systématiques dans tous les domaines de leur vie en raison d’un mécanisme omniprésent, insidieux et invisible, pris « pour acquis ». C’est ce qu’on appelle le capacitisme : une discrimination transversale. Cela concerne aussi les personnes avec d’autres handicaps ou la neurodiversité, mais pas seulement. Elle concerne toutes les diversités et les groupes sociaux défavorisés.
Selon une récente enquête de‘Eurobaromètre une petite mais significative partie de la société italienne est ouvertement hostile à l’inclusion des personnes handicapées. 9% des Italiens (+1 point par rapport à la moyenne de l’UE) ne se sentiraient pas à l’aise avec un Président de la République en situation de handicap. 6% (+2 points par rapport à la moyenne de l’UE) seraient mal à l’aise s’ils devaient interagir quotidiennement avec un collègue handicapé. 13% (+2 points par rapport à la moyenne de l’UE) auraient des difficultés à accepter un partenaire handicapé pour leurs enfants.
Le 21 mars est le jour de la trisomie 21
Là Journée mondiale de la trisomie 21 (WDSD – World Down Syndrome Day en anglais) est un rendez-vous international – voulu par Syndrome de Down International et aussi officiellement sanctionné par une résolution de l’ONU. Le choix de la date 3/21 ce n’est pas accidentel : le syndrome de Down, aussi appelé Trisomie 21, se caractérise par la présence d’un chromosome supplémentaire – trois au lieu de deux – dans la paire de chromosomes n. 21 dans les cellules.
Pas de charité mais de participation
Le thème de la journée mondiale de cette année est « Avec nous, pas pour nous« , « Avec nous et pas pour nous ». Il s’agit de remettre en question l’idée – répandue – selon laquelle les personnes atteintes du syndrome de Down doivent être « l’objet de charité et de solidarité »méritant la pitié et le soutien des autres, destinataires de campagnes « pour » eux et non « avec » eux.
Les personnes handicapées doivent pouvoir exercer la liberté de faire leurs propres choix et doivent recevoir un soutien complet et efficace sur lequel elles peuvent avoir un contrôle total.
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