Le gouvernement recule sur les marchés publics : pas de réglementation pour fermer les chantiers


Retour en arrière retentissant du gouvernement sur les marchés publics. En effet, au moment de la publication au Journal Officiel de l’article 23 du décret-loi sur la baisse des prix, la règle qui aurait permis aux seuls gestionnaires de la procédure (Rup) de suspendre les chantiers en cours en raison des fortes hausses dans les matériaux, accordant à l’entreprise la raison de force majeure. La règle, qui était présente dans les toutes dernières ébauches et avait également été annoncée par Palazzo Chigi dans le communiqué sur le Conseil des ministres, aurait permis d’avancer les termes sur les délais et l’avancement des travaux, en évitant encore de passer le coût sur les entreprises des hausses de prix. Cependant, le premier paragraphe demeure, qui vous permet d’utiliser en urgence 50% du fonds de l’État pour compenser les augmentations matérielles, réparer les réglementations qui n’ont pas fonctionné pour le premier et le deuxième semestre 2021 ou prendre trop de temps à mettre en place En moto.

L’alarme des constructeurs

Les réactions de l’Ance, l’association nationale des constructeurs, qui avait demandé le règlement pour éviter des conséquences plus graves, arrivent. « C’est en fait – a déclaré Gabriele Buia, président d’Ance, dans le Sole 24 Ore en kiosque aujourd’hui – une règle que nous avons proposée pour éviter des problèmes encore pires que l’entrepreneur paierait toujours, qui supporte les coûts des augmentations, en manque d’indemnisation pour les travaux en cours et des règles adéquates de révision des prix pour les travaux neufs. Nous sommes cependant – a ajouté Buia – confrontés à une énième règle partielle car même avec cette solution à la cause de force majeure, les entreprises seront chargées des frais généraux, alors que pour le travail, il n’y a pour le moment aucune Cig qui a pour cause l’augmentation de le coût des prix « . Pour Ance, la solution reste plutôt celle d' »une table à ouvrir immédiatement avec le Mef et le Mims afin de revenir sur l’ensemble du cadre réglementaire et de définir une règle simple, efficace et immédiatement applicable qui soulage l’entreprise des surcoûts qu’elle a été enregistré. Ce n’est qu’à ce moment que nous pourrons éviter de bloquer les travaux en cours et de faire exploser définitivement les travaux du PNRR. Il n’y a plus de temps maintenant ».

L’assemblée extraordinaire d’Assimpredil

Toute la catégorie est désormais mobilisée, comme en témoigne l’assemblée extraordinaire tenue hier par Assimpredil à Milan. « La flambée des prix incontrôlables des matières premières, des produits et des produits de construction qui ont augmenté de plus de 30% au cours des 10 derniers mois bloquent près de 20% du PIB italien lié à la construction », a déclaré le président Regina De Albertis. « Ainsi – a-t-il souligné – la sauvegarde du territoire, la sécurisation des écoles et des hôpitaux, la régénération urbaine, le réaménagement énergétique et parasismique, le réaménagement des villes et des quartiers dégradés, l’arrêt du logement social, mettant en péril les interventions du Pnrr et l’attractivité des le territoire aux investissements immobiliers. Il faut trouver un point d’équilibre ».



ttn-fr-11