Willy et René : « C’était un penalty pour le PSV, point final ! » Ne t’en plains pas’


La bataille entre le PSV et l’allemand Borussia Dortmund pour une place en quarts de finale de la Ligue des Champions est encore complètement ouverte après le match nul 1-1 d’hier soir. Le moment le plus évoqué a sans aucun doute été le penalty du PSV sur lequel Luuk de Jong a égalisé. L’incrédulité et la colère prédominaient dans le camp allemand, mais l’icône du PSV, Willy van de Kerkhof, est on ne peut plus claire dans son évaluation : « C’était juste un penalty. Point final. Ne vous en plaignez pas. »

Au lendemain du match, le frère jumeau René estimait également que le PSV méritait un penalty. « Je l’aurais donné aussi », déclare l’ancien ailier droit dans le podcast Willy et René de l’Omroep Brabant. « Tillman a été touché en plein pied et il n’y a qu’un seul penalty. » Cependant, selon René, l’arbitre aurait pu en décider autrement. « Il joue le ballon en premier pour que vous puissiez en discuter. Eh bien, nous aurons aussi le VAR avec nous de temps en temps. »

« Puis j’ai marché sur des cadavres. »

Les frères peuvent bien vivre avec des règles du jeu équitables. « Seuls les attaquants latéraux Bakayoko et Lozano n’étaient pas bons », explique Willy. « Luuk de Jong n’a pas non plus eu assez de bons ballons. » Même si une victoire aurait été agréable, les deux frères pensent que le PSV arrivera à Dortmund dans trois semaines. « Ce sera très excitant, mais je pense que nous le déciderons pendant le temps de jeu officiel », prédit René. « Je prévois un scénario similaire à celui de Séville, où le PSV a gagné 3-2. »

A Dortmund, le PSV devra composer avec un stade bondé avec plus de 80 000 spectateurs. Une partie des tribunes est constituée du célèbre « Gelbe Wand », rempli de 25 000 supporters passionnés de Dortmund.  » N’est-ce pas merveilleux ?  » Willy rayonne. « J’ai adoré jouer dans un stade aussi rempli, j’étais vraiment bouleversé. » Les frères se souviennent de la finale de la Coupe du monde contre l’Argentine. «C’était aussi une expérience formidable», dit René. « Alors tu ne peux pas mal jouer, n’est-ce pas ? »

« De Kromme d’Oranje a joué. »

Dans le podcast, les frères félicitent également leur ami et collègue Willem van Hanegem pour son quatre-vingtième anniversaire et évoquent ses souvenirs. « En fait, j’ai joué Willem d’Oranje », explique Willy. « Avant la Coupe du Monde 1978, nous avons joué un match d’entraînement en France, puis l’entraîneur Ernst Happel nous a appelés Willem et moi et il a dit à Willem : ‘Ce gars à côté de toi va jouer à ta place. Tu dois décider toi-même si « Vous voulez jouer. « Après cela, il a décidé de ne pas aller en Argentine. »

Heureusement, cela n’a posé aucun problème entre les deux. « Willem l’a compris aussi. J’avais environ huit ans de moins que lui et il a souhaité bonne chance à moi et à toute l’équipe. Et Willem est devenu un ami pour la vie, il a toujours participé à notre tournoi de golf. »

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