Weyts remet en question le projet de loi maximum sur l’enseignement primaire : « limite l’offre pour tout le monde »

Le ministre flamand de l’Éducation Ben Weyts (N-VA) remet en question la facture maximale dans l’enseignement primaire. Il a tenu ces propos au Parlement après les questions de Brecht Warnez (CD&V) et de Jean-Jacques De Gucht (Open VLD). Il estime que la facture limite l’offre pour les étudiants.

Les députés ont interrogé le ministre sur la diminution du nombre de cours de natation dans les écoles primaires en Flandre. Cela est dû à la diminution du nombre de piscines, mais aussi à l’augmentation des coûts pour les écoles. Ils reçoivent des ressources de la Flandre pour offrir la natation gratuite pendant un an, mais ils doivent soit payer eux-mêmes les cours suivants, soit facturer les parents. Ce prix doit alors s’inscrire dans la limite maximale de facturation de 105 euros par an.

« Alors vous savez que c’est presque impossible », a déclaré Weyts mercredi. « Cette facture fonctionne comme une sorte de « carcan ». Il a été créé avec le plus noble des objectifs, celui de maintenir l’école à un prix abordable pour une petite minorité, mais ce faisant, il limite l’offre pour tout le monde.

La facture maximale n’est donc plus sacro-sainte pour le ministre. « Je pense que nous devrions pouvoir en discuter en toute sérénité. Parce qu’on voit un effet perfide : ceux qui peuvent se le permettre font en sorte que leurs enfants puissent bénéficier de l’offre de natation en dehors des heures de cours », a-t-il déclaré.

Weyts a également annoncé qu’un nouvel appel serait lancé pour construire des piscines avec le soutien du gouvernement flamand.

Solution structurelle

Warnez pensait que c’était une histoire contradictoire. « D’un côté, vous dites que vous souhaitez que la natation reste abordable et de l’autre, que les coûts supplémentaires peuvent être répercutés sur les parents. » Le membre du CD&V a insisté sur une politique structurelle visant à maintenir les piscines ouvertes et à en construire de nouvelles.

De Gucht a également plaidé en faveur de solutions structurelles pour éviter d’évoluer vers le modèle néerlandais, où de nombreux enfants quittent l’école primaire sans savoir nager. Il suggère de sortir des sentiers battus et, par exemple, de permettre aux sauveteurs de donner des cours de natation et ainsi de soulager les professeurs.

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