Viola et Vlahovic s’annulent mais le but contre son camp de Venuti décide à la 91e minute : la Juve a tiré à Florence

La Fiorentina moquée à la reprise : elle marque seule à la fin d’un match où les bianconeri n’avaient réussi qu’un seul tir au but et l’ex tant attendue, très huée, avait clôturé en blanc

Dusan Vlahovic, l’ex-joueur attendu, ne marque pas accueilli par un chaud « Franchi » à son retour à Florence, ne marque pas Piatek qui a pris sa place dans ce premier mois également en tant que buteur de l’alto. Quand entre la Fiorentina et la Juventus, le match aller de la Coupe d’Italie, il s’apprêtait à ne marquer personne, comme dans le Derby della Madonnina la veille, à la 91e minute c’est l’alto Lorenzo Venuti qui marquait. Mais dans son propre but, dans un carambole avec Milenkovic sur un centre du droit de Cuadrado, qui avait été décisif dans la surface de Cesarini il y a même quatre mois en championnat. Nous avons besoin d’un épisode comme celui-ci pour la Juve, mis sous par Viola (qui méritait certainement plus) et est arrivé à la fin du match avec un seul tir au but, pour revenir de Toscane avec un sourire de dernière minute et le but de revenir à la finale un peu plus rapprochée, en vue du retour le 21 avril à l’Allianz Stadium.

VIOLA GAGLIARDI

Florence habille les Franchi de la robe de soirée, avec une chorégraphie impactante sur l’Enfer de Dante – auquel est destiné le « traître » Vlahovic – même si la langue est moins haute, vénéneuse comme le veut la savoureuse taquinerie de la rivalité, mais à l’exception inadmissible de ce refrain raciste pour l’ancien Serbe attendu en service. La vigueur du milieu se reflète ensuite sur le terrain – tout à fait à l’aise avec le mètre très masculin mené avec cohérence par Guida – dans l’attitude vigoureuse tant tactiquement qu’émotionnellement de l’équipe italienne, la plus intéressante sur la pelouse. Avec le guilleret Torreira au milieu et un Bonaventura sur la balle dans le trocart, Ikonè à droite (préféré à Gonzalez) est le plus exubérant : pas par hasard, dans un départ où tout le monde (Saponara, Biraghi, Bonaventura, Torreira ) défie Perin de l’extérieur, c’est le latéral français qui à la 26e minute a le meilleur ballon de buteur, une diagonale à la fin d’une contre-attaque très rapide sur la droite juste au-delà du second poteau.

JUVE ÉCRASÉ

L’avalanche d’absents (neuf !) oblige Allegri non seulement à aligner la Juve la plus jeune depuis le début de la dernière décennie (moyenne d’âge de 25 ans et 56 jours selon les données Opta) mais aussi un 3-5-2 avec un effectif atypique . Pourtant, il s’avère être en assez bonne forme pour contenir l’impact de la maison avec De Ligt fixé sur Piatek, les quintes arrière du milieu de terrain (généreux Akè à pleine portée) pour suivre les quartiers d’attaque violets et les bras de la défense à trois. (les De Sciglio et Danilo adaptés) pour créer la supériorité et couvrir les incursions des milieux de terrain pourtant suivis par les milieux de terrain. Dans la phase de mise en place, les trois derrière sont plus lucides qu’Arthur qui devant la défense ne laisse jamais l’esprit tranquille en raison de la propension aux erreurs sanglantes : le résultat est une Juve qui fait aussi la possession mais souvent même à l’intérieur de sa propre surface, écrasée par l’agressivité de l’alto aigu, principalement surmontée uniquement en cherchant directement Kean et Vlahovic, arrêté de plein fouet par Milenkovic et Igor toujours en avance. Ainsi, le seul tir en noir et blanc de la première mi-temps, une diagonale de Vlahovic amortie par Milenkovic (43e), finit par être plus un moyen de libérer la charge concurrentielle qu’un réel danger.

IMPACT CUADRADO

Forcément, encore Vlahovic, après une dizaine de minutes d’une seconde mi-temps où arrivent au moins quelques ballons qui peuvent être mieux dépensés verticalement et avec plus d’espaces pour attaquer, il a le seul vrai ballon marquant du match de la Juventus : un 50 mètres lancer de De Sciglio, le Serbe dépasse Igor en un contre un et entame un lob sur lequel il sauve Terracciano. Plus haut avec l’entrée de Cuadrado puis de Morata, la Juve risque pourtant sérieusement d’être sanctionnée en plein champ, déjà avec Ikoné à la 48e minute pour bouffer un but la porte grande ouverte car le tir sur la contre-attaque ne tourne pas assez et est imprimé sur la barre transversale. Mais la Fiorentina continue de tirer à blanc, toujours avec Ikoné de l’extérieur, puis avec Biraghi servant un castrovilli ou seul sur coup franc. Alors, même si personne ne le sait encore, la contre-attaque lancée à l’extérieur du filet par Cuadrado à droite est l’anticipation de l’épilogue : à la reprise le Colombien centre au centre de la surface où il n’y a pas de coéquipier, mais le désir de balayer le bal moqueur Viens. Le retour commence à 1-0, pour la Juve, et cette fois Vlahovic n’y est pour rien.



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