Le directeur financier, également présent à l’audience, dit ne pas reconnaître cette atmosphère. « Je ne sais pas ce que décrit la dame. Ce que je sais, c’est que les collègues qui travaillent avec elle depuis cinq ans se sentent sérieusement déçus. »
L’avocat du réalisateur affirme que l’entreprise a tenté de résoudre le problème en coulisses, mais en vain. « Les accords n’ont pas été respectés, aucune coopération n’a été apportée par Mme. À ce jour, aucune excuse n’a même été présentée. C’est très mauvais. »
Strafeis
Le procureur général dit également qu’il pense que c’est une mauvaise chose. « Je pense qu’il s’agit d’une infraction pénale grave. Un employeur doit avoir confiance en ses employés, en particulier dans le département financier. Cela implique d’énormes sommes d’argent qui ont été détournées. Une telle chose mérite une punition. »
Selon le policier, il ne serait pas utile de condamner la femme à une peine de prison sans sursis. « La dame indique qu’elle souhaite rembourser la somme lorsqu’elle l’aura. Il est donc important qu’elle retourne au travail le plus tôt possible. » Le policier réclame finalement 240 heures de travaux d’intérêt général et une peine de 6 mois de prison avec sursis. Si elle commet à nouveau une infraction pénale dans les trois ans, elle devra aller en prison.
L’avocat de Salta Group BV n’est pas d’accord avec la demande de sanction du policier. « Cela ne nous importe pas si la dame doit être détenue pendant un certain temps et que le paiement peut être quelque peu retardé. Quelque chose comme ça mérite une peine de prison, alors nous attendrons quelques mois. »
Encore une excuse
Enfin, la femme parle. « Je comprends que je suis puni pour cela. J’étais conscient que rien de tout cela n’était mon intention lorsque je l’ai fait. Ma conscience me tourmentait, et pourtant j’ai continué. Je voudrais quand même m’excuser pour cela. »
Le juge rendra sa décision le 15 octobre.