Même si elle avait peur à ce moment-là, la femme pense que S. a tellement changé au cours des dix derniers mois qu’il ne représente plus un danger pour elle ni pour les autres. « Je ne pense pas que tu voulais vraiment me faire du mal […] Vous avez connu une grande croissance […] Cher Ser, je t’aimerai toujours. Tu n’es pas seulement à moi feuillagemais aussi le mien meilleur ami.. », s’adresse-t-elle aujourd’hui au tribunal de Schiphol.
Sœur également maltraitée
Le ministère public pense différemment. Il estime que la tentative de meurtre peut être prouvée. Le 5 janvier, S. arrive ivre au domicile de la mère de ses enfants à Hoofddorp. Les deux jeunes filles dorment à l’étage à ce moment-là. S. brise la vitre de la porte d’entrée et entre.
Il avait annoncé son arrivée par téléphone. Au cours de cette conversation, il a également déclaré avoir frappé sa sœur à la tête avec une bouteille en verre. Il s’avère qu’elle a effectivement une fissure au crâne, mais ne le signale finalement pas. Elle déclare que S. est l’auteur des faits, c’est pourquoi le ministère public inclut également cet abus dans la peine.
« Qu’est-ce que je fous ?
Une fois à l’intérieur, S. frappe son ex-petite amie à la tête et la traîne par les cheveux jusqu’à la cuisine. Là, il sort un couteau du tiroir. Les déclarations du suspect, de la victime et d’un ami qui se trouvait dans la maison diffèrent sur la suite des événements. La femme déclare : « Il m’a poignardé le côté avec le couteau. J’ai riposté de toutes mes forces, puis le couteau s’est retrouvé dans mon doigt. »
S. s’en souvient différemment. Il avoue qu’il brandissait un couteau. « Mais ensuite je me suis dit : ‘Qu’est-ce que je fous ? C’est la mère de mes enfants’. Puis j’ai laissé tomber le couteau. » Son ex lui aurait volontairement blessé la main et en aurait imputé la responsabilité à S..