Un refuge spécial pour demandeurs d’asile causant des nuisances à Ter Apel est suspendu après la décision du juge

Le refuge spécial pour demandeurs d’asile nuisibles de Ter Apel sera temporairement fermé. C’est ce qu’a décidé le secrétaire d’État Eric van der Burg chargé des affaires d’asile. La raison est une décision du juge, rapporte RTV Nord.

Ce juge a donné raison à un demandeur d’asile qui a été placé dans ce que l’on appelle le centre de disponibilité de processus (PBL) à Ter Apel. Il accueille des demandeurs d’asile qui ont peu de chances d’obtenir un titre de séjour. Ils passent 22 heures par jour derrière des portes fermées, ils ont donc peu de temps pour se déplacer.

Le professeur de droit des migrations à la Vrije Universiteit Lieneke Slingenberg a déclaré le mois dernier dans un article du NRC que cela équivalait à une détention et que cela n’était pas autorisé sans base légale. Le CNRC a également révélé que cette approche à l’égard des auteurs de nuisances avait été introduite par un confident du ministre de la Justice Dilan Yesilgöz (VVD). Ce qui constitue une nuisance a été délibérément laissé vague, afin de pouvoir prendre en charge le plus grand nombre possible de demandeurs d’asile.

Le juge déclare désormais qu’il n’existe effectivement « aucune base suffisante » pour détenir des demandeurs d’asile ici. Leur liberté est trop limitée. Pour Van der Burg, cette décision est une raison de faire une pause. On sait qu’aucun demandeur d’asile défavorisé ne sera pour l’instant placé dans le PBL.

Le PBL a ouvert ses portes l’été dernier. Les attentes étaient élevées, mais cette approche n’a pas eu beaucoup d’effet positif. Le nombre de places est limité, alors que le secrétaire d’État a toujours promis qu’il y en aurait davantage.
Ter Apel et ses environs subissent depuis des années le fardeau des nuisances des demandeurs d’asile défavorisés. Ils viennent de pays comme le Maroc, la Tunisie et l’Algérie. Van der Burg a déclaré à plusieurs reprises que le PBL ferait partie de la solution aux problèmes de Ter Apel et de ses environs.

Selon un porte-parole, il n’est pas encore possible de dire combien de temps cette installation restera en mode pause. Cela dépend principalement d’une étude plus approfondie du jugement. Le procès a été intenté contre l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA). On ne sait pas encore si l’organisation d’hébergement fera appel de cette décision.



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