Un prisonnier belge en danger de mort après des tortures prolongées par ses compagnons de cellule

Un détenu de la prison d’Anvers a été grièvement blessé et transporté à l’hôpital mardi après avoir été torturé par ses codétenus. écrit le ministère public belge. Divers médias belges rapporter Mercredi, l’homme de 41 ans souffre de graves brûlures et risque de mourir.

Cinq des compagnons de cellule de l’homme ont été arrêtés. Le ministère public a annoncé l’ouverture d’une enquête sur cet incident et soupçonne trois des codétenus de « tentative de meurtre, viol avec circonstance aggravante de torture, torture et traitement dégradant ». Les deux autres sont accusés de ne pas être intervenus.

Les suspects ont pris des images qu’ils ont ensuite diffusées via le réseau social Snapchat. selon La Gazet d’Anvers il montre le prisonnier se faisant violer analement avec un manche à balai. Le visage de l’homme, rendu méconnaissable, a été endommagé. Il y a aussi des images de lui devant manger un sandwich avec les excréments de ses compagnons de cellule. Ils traitent l’homme de 41 ans de pédophile.

Selon De Standaard, l’homme était en détention provisoire pour la tentative de meurtre du nouveau petit ami de son ex. Il avait déjà été reconnu coupable d’infractions sexuelles.

Surpopulation et pénurie de gardes

La torture durait depuis plusieurs jours lorsque le prisonnier a été retrouvé dans sa cellule mardi soir. « Les blessures subies par la victime montrent qu’elles ne sont pas le résultat d’un seul incident. Il se pourrait donc qu’il y ait eu des abus et des tortures pendant plusieurs jours», déclare Kristof Aerts, porte-parole du parquet d’Anvers. diffuseur VRT NWS.

On ne sait toujours pas comment la torture a pu continuer aussi longtemps sans l’intervention d’aucun des gardiens de prison. Mais cette question suscite une vive inquiétude parmi les syndicats de surveillants de prison, entre autres, qui imputent le fait que les abus n’aient pas été identifiés plus rapidement à la surpopulation des prisons et au manque de surveillants. Le ministre de la Justice et de la Sécurité, Paul Van Tigchelt, du parti libéral Open VLD, a été critiqué mercredi lors d’un débat sur l’incident au sein de la Commission Justice du Parlement belge. La Nouvelle Alliance flamande, le plus grand parti, et le Vlaams Belang demandent la démission du ministre.






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