Un modeste photographe de F1 a été brutal quand il le fallait : exposition de photos de courses historiques à Zandvoort


Dans les années 1970 et 1980, le photographe Harry Verkuijlen était toujours présent lors du Grand Prix de Formule 1 à Zandvoort. A l’occasion des Journées du Patrimoine les 9 et 10 septembre, il a pour une fois sorti du placard toutes ses œuvres. On peut le voir à la mairie de Zandvoort.

Verkuijlen (73 ans), photographe de l’ère analogique, se sent honoré par l’invitation à exposer son travail à Zandvoort. Durant son séjour au Grand Prix, il a pris beaucoup plus de photos que ses clients, le Haagsche Courant et le Rotterdams Dagblad, n’en ont publié.

Pour s’assurer que les visiteurs voient ses plus belles photos, il a commencé à trier longtemps à l’avance. Qu’est-ce qui ne devrait pas manquer dans l’exposition ? Tuez vos chéris, c’est un sacré boulot. Les photos lui sont toutes également douces.

Harry Verkuijlen sur les marches de l’hôtel de ville de Zandvoort – Fred Segaar/NH News

En guise d’avant-goût de l’exposition, qui couvre les années 1970 et 1980, Verkuijlen a choisi quatre photos de sa vaste collection pour NH qui ont pour lui une signification particulière et sont liées à une histoire particulière.

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Le départ du Grand Prix de Formule 1 en 1973. – Harry Verkuijlen

Photo 1 : le début de l’édition dramatique de 1973

La photo ci-dessus marque le début de la carrière journalistique de Verkuijlen, il y a exactement cinquante ans. Lors des éditions précédentes, De Hagenaar devait prendre ses photos en tant que spectateur payant, mais le 29 juillet 1973, il fut autorisé à prendre la route en tant que photographe de presse accrédité.

Verkuijlen : « J’ai choisi celle-ci parce que c’est ma première photo en tant que photojournaliste professionnel. Vous pouvez voir le début avec Ronnie Peterson, le futur vainqueur Jackie Stewart et le numéro deux français François Cevert. C’est spécial que j’ai pu obtenir cette photo En tant que photographes, nous étions presque sur la piste. Nous avions une énorme liberté de mouvement, qui n’est plus comparable à celle d’aujourd’hui. »

Pourtant, il y a de la pression sur cette course. Le circuit de Zandvoort n’étant pas suffisamment sûr, aucun Grand Prix de Formule 1 n’a eu lieu en 1972. Ce temps a été mis à profit pour rénover la voie ferrée et installer des glissières de sécurité partout. Malgré les améliorations, ce sera un Grand Prix dramatique.

Tentative de sauvetage vaine

Au huitième tour, l’Anglais Roger Williamson est victime d’une éruption. Sa voiture se retourne et s’arrête, brûlant contre les garde-corps. David Purley tente toujours de sauver son compatriote. En vain.

Harry Verkuijlen se trouve actuellement dans le Tarzanbocht. C’est là qu’il pense pouvoir réaliser les plus belles images. « J’ai entendu parler de l’accident par les haut-parleurs et je m’y suis rendu le plus vite possible. Ce n’était pas facile, je suis tombé sur des barbelés partout. J’ai pris une photo de loin de la fumée noire et j’ai dévasté les gens qui la regardaient. Ce n’est pas debout dans ce top quatre, parce que je voulais garder un peu de gaieté. » La photo sera exposée à l’exposition.

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Niki Lauda (à gauche) et Alain Prost regardent les horaires d’entraînement. -Harry Verkuijlen

Photo 2 : Niki Lauda et Alain Prost à côté de la piste

Verkuijlen a choisi la photo ci-dessus en raison de l’époque. « Vous voyez Niki Lauda et Alain Prost en 1985 regarder les temps d’entraînement des autres pilotes sur un moniteur à l’ancienne le long de la piste. C’est bien de comparer cela avec l’énorme quantité d’informations et la batterie d’écrans dont ils disposent aujourd’hui. J’ai aussi eu « Un grand respect pour ces pilotes. Lauda et Prost ont terminé respectivement premier et deuxième à Zandvoort cette année-là. »

Il s’agit d’ailleurs du dernier Grand Prix avant le retour de la course à Zandvoort en 2021.

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Nelson Piquet en action sur le circuit de Zandvoort en 1985. -Harry Verkuijlen

Photo 3 : Vitesse de Nelson Piquet

Harry Verkuijlen est fier de la photo ci-dessus, également datant de 1985. « Dans cette image de Nelson Piquet, vous ressentez la vitesse à laquelle la voiture roule. Avec l’équipement actuel, il est plus facile de capturer la vitesse. J’ai photographié celui-ci avec une vitesse d’obturation faible et en déplaçant mon appareil photo avec la voiture. Parce qu’à mon époque, toutes les photos devaient d’abord être développées, on ne savait que plus tard si elles avaient été réussies. Eh bien, je peux en dire autant de celui-ci. »

Rencontre unique

Verkuijlen se souvient qu’en 1985, il avait consacré beaucoup de temps à ses photos. Les jours d’entraînement, il était présent très tôt. « Je suis entré dans le stand et j’ai vu Piquet assis là. Il regardait très calmement devant lui. Je lui ai très soigneusement demandé quelques fermer autorisé à le prendre en photo, sans casque. Cela lui convenait. Il était très détendu. Grâce à cette rencontre, la photo que j’ai prise plus tard de lui dans sa voiture m’est très précieuse. »

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James Hunt après sa victoire en 1976 avec le directeur de course Ben Huisman. -Harry Verkuijlen

Photo 4 : Playboy James Hunt prend une gorgée

Vermeulen : « Aussi modeste que j’étais lorsque je suis entré dans le stand de Nelson Piquet, j’étais tellement impertinent lorsque j’ai pris cette photo de James Hunt après sa victoire en 1976. Il venait de terminer la cérémonie, on voit bien qu’il a la coupe dans sa main. J’avais avancé pour le prendre en gros plan. Cette photo est devenue plus précieuse pour moi car il est devenu champion du monde cette année-là. Et bien sûr, pour qui il était, Hunt était vraiment un playboy. »

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