La police a arrêté un homme pour avoir déversé du fumier devant le bâtiment du gouvernement provincial à Utrecht lors des manifestations des agriculteurs le 2 février. Selon la police, il est possible que d’autres suspects soient arrêtés.
L’homme de 23 ans de Renswoude a été arrêté parce qu’il est soupçonné d’avoir enfreint la loi sur l’environnement. Lors de la manifestation du 2 février, selon la police, plusieurs manifestants ont déversé une grande quantité de fumier et des déchets de construction devant l’entrée du bâtiment du gouvernement provincial à Utrecht.
Ce jour-là, un groupe d’agriculteurs a manifesté avec une quarantaine de tracteurs devant la mairie près d’Utrecht. Là, ils ont remis une lettre contenant des pistes d’action à Hans Oosters, commissaire du roi dans la province d’Utrecht. En partant, les agriculteurs ont laissé derrière eux un tas de fumier.
Le chef adjoint de la police, Michel de Roos, affirme qu’une grande partie de la manifestation s’est bien déroulée. « Mais les actions de certains manifestants présents n’ont rien à voir avec une manifestation », déclare De Roos. « Il s’agit d’infractions pénales. Les personnes impliquées ont consciemment choisi de jeter du fumier dans la rue. »
La province veut faire payer aux agriculteurs le nettoyage du fumier
La province d’Utrecht avait déjà demandé la semaine dernière à la police d’enquêter pour savoir si des infractions pénales avaient été commises lors des manifestations. Selon les députés provinciaux, la remise de la lettre s’est déroulée « d’une manière désagréable et intimidante » et « il s’est avéré qu’une conversation n’était pas possible ». La province souhaite également faire adopter le projet de loi pour l’épuration des fumiers auprès des agriculteurs.
Ces dernières semaines, les agriculteurs ont régulièrement manifesté devant les maisons de province et sur les autoroutes. Dans certains endroits, les manifestants ont jeté des déchets ou allumé des incendies.
Après ces actions, la police a annoncé qu’elle prendrait des mesures plus rapides contre les manifestants qui violeraient la loi. La semaine dernière, deux manifestants ont été interpellés pour avoir incendié des déchets sur l’A50. Ils sont à nouveau libres, mais les poursuites pénales engagées contre eux sont toujours en cours.