Un journaliste russe condamné à six ans de prison pour des reportages sur l’attentat de Marioupol

Maria Ponomarenko s’est fait connaître dans le monde entier en mars lorsqu’elle a interrompu une émission d’information en direct à la télévision d’État avec un message anti-guerre. En avril, Ponomarenko a été arrêté pour avoir publié des messages en ligne qui ne correspondaient pas au régime actuel de Poutine. Peu de temps après avoir envoyé des troupes en Ukraine, Poutine a renforcé ses lois sur le « discrédit de l’armée ». Pour accuser l’armée russe, donc, une peine de neuf ans a d’abord été réclamée. De plus, elle s’est vu interdire de travailler comme journaliste pendant cinq ans.

La journaliste s’est adressée au tribunal dans l’attente de sa condamnation. Là, selon son ancien employeur RusNews, elle a parlé de patriotisme et du fait que «l’amour pour la patrie ne devrait pas s’exprimer en soutenant le crime. Attaquer son voisin est un crime ». Depuis une cage dans la salle d’audience, elle a poursuivi en disant « c’est un crime d’État contre l’armée, c’est comme cracher sur les tombes d’anciens combattants ».

Le 16 mars de l’année dernière, le théâtre de la ville portuaire ukrainienne de Marioupol a été rasé par un missile russe. Le théâtre servait principalement d’abri et selon le maire, au moins 300 personnes ont été tuées par les bombardements.

Une enquête d’Amnesty International a qualifié le bombardement par les forces russes de crime de guerre. Cependant, la Russie dément sur tous les tons, selon eux les nationalistes ukrainiens sont responsables du théâtre détruit.

VOIR ÉGALEMENT: La Russie masse des avions de chasse et des hélicoptères à la frontière ukrainienne, selon des responsables du renseignement occidental



ttn-fr-3