Un homme tire une balle dans la tête d’un ex devant des enfants : 20 ans de prison


Les enfants de Natalia Kempinska (35 ans) se trouvaient à proximité lorsqu’elle a reçu une balle dans la tête par son ex-mari Jan Arie R. (41 ans) à Breda. R. a elle-même appelé les secours qui ont retrouvé Kempinska décédée en présence de ses enfants. Jeudi, le juge de Dord a été condamné en appel à vingt ans de prison par la cour d’appel de Den Bosch. Le tribunal lui impose donc une peine de prison plus longue que le tribunal zélandais du Brabant occidental en 2022.

R. a commis son acte brutal en février 2021. Il ne supportait pas le fait que Kempinska ait mis fin à leur relation et il la menaçait pour cette raison depuis un certain temps. Un jour avant le meurtre, elle a rompu avec lui, suivie d’une menace de mort : « Profite un moment de ta vie, car elle se termine. Le jour où je te verrai, tu auras des trous dans la tête. »

Kempinska a séjourné dans un refuge pendant cette période et est rentrée chez elle avec ses deux plus jeunes enfants le 20 février. Son ex-compagne s’y trouvait déjà à ce moment-là. Bien que l’on ne sache pas exactement ce qui s’est passé ensuite, selon le tribunal, il est certain que l’homme a abattu son ex-petite amie ici avec préméditation. Il a ensuite quitté la maison avec les deux enfants et n’a appelé le 911 qu’au bout d’une heure.

R. a déclaré lors de l’appel qu’il s’agissait d’un accident mortel. Elle aurait pointé une arme sur lui et il aurait voulu la lui enlever. Au cours de cette lutte, un coup de feu mortel a été tiré accidentellement. Comme R. était sous le choc, il n’aurait pas appelé les secours.

« Il n’y a aucune raison de penser que R. ne puisse pas penser clairement. »

Le juge de Den Bosch ne croit pas à la déclaration de R. Le tribunal est convaincu qu’il a tué son ex avec préméditation. Le tribunal estime que le meurtre peut être entièrement attribué à R. et qu’il réfléchissait clairement au moment où il s’est produit. Les experts pensent qu’il souffre d’un trouble de la personnalité, mais selon le juge, il n’y a aucune raison de supposer qu' »il était moins capable qu’une personne moyenne de déterminer sa volonté ».

En appel, l’homme ne se verra pas non plus imposer de TBS avec traitement obligatoire, car selon le tribunal, « toutes les conditions pour l’imposer ne sont pas remplies ». La peine de 20 ans de prison imposée à l’homme en appel est plus lourde que celle prononcée par le tribunal. R. doit également verser aux proches survivants une indemnité de 390 000 euros.



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