Un habitant inconditionnel de Beverwijk devant le tribunal : un homme a menacé trois ex-petites amies en deux ans

Un Beverwijker d’origine polonaise s’est présenté aujourd’hui devant le juge de Haarlem pour avoir harcelé son ex-petite amie et son père. Malgré une interdiction de contact, il lui a envoyé pas moins de 600 messages, ainsi qu’à quelques-uns de ses proches, au « bon moment ». Ces messages avaient un ton menaçant. Elle n’était pas sa première victime ; Lors de l’audience, la victime s’est avérée être le troisième ex-amant en deux ans à porter plainte contre l’homme.

En 2022, le Beverwijker a également été condamné à deux mois de prison avec sursis pour avoir menacé une ancienne ex-petite amie. L’homme s’est avéré dur : l’ex-petite amie suivante a également déposé plainte contre lui plus tard cette année-là.

L’affaire d’aujourd’hui concernait l’ex numéro 3. Le suspect avait également déjà une interdiction de contact avec elle, mais en septembre et octobre derniers, il envoyait encore des messages avec des textes tels que : « Je vais t’avoir », « ça va être douloureux » et « une tragédie s’ensuivra ». L’homme a également menacé son père. Le suspect est depuis en garde à vue.

‘Regret’

Le suspect, un homme de grande taille aux cheveux bruns courts, a manifesté des remords devant le tribunal aujourd’hui. «Je voudrais m’excuser auprès de mon ex-petite amie et de son père», traduit du polonais un interprète. « Et surtout les filles (vraisemblablement les filles de la femme, ndlr), ce sont les plus défavorisées. Je n’ai aucune explication à mon comportement stupide. »

Il dit également qu’une fois libéré, il souhaite toujours être suivi par le psychologue : « Je tiens à la remercier, car j’ai enfin reçu l’aide dont j’avais besoin. »

L’avocat Sjirk Faber a demandé au tribunal de libérer temporairement le suspect : « Il se rend vraiment compte qu’il s’est trompé. Toute peine de prison ne sera pas plus longue que ces trois mois de détention provisoire. »

Enquête sur le suspect

Le ministère public préfère attendre l’expertise psychologique de l’homme avant d’éventuellement le relâcher. Ce rapport est attendu le mois prochain. Aujourd’hui, il y avait une audience d’introduction, on ne sait pas encore quand aura lieu l’affaire au fond.



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