Un garçon de 14 ans ne se présente pas au travail : son patron doit maintenant lui payer de l’argent

Un garçon de 14 ans a été licencié pour ne pas s’être présenté à son travail à temps partiel. Le garçon gagnait un peu d’argent en travaillant le samedi pour la chaîne de boucherie de Tilburg, Fons Pessers. Le père du garçon a rejeté ce licenciement et a intenté une action en justice. Le tribunal de Breda a jugé mardi que le licenciement sans préavis était injustifié.

Lors du traitement du dossier, l’adolescent semble principalement victime d’une dispute entre père et employeur. C’est d’ailleurs le père qui a désinscrit son fils ce samedi-là via une application. Dans le message, le père indiquait à l’employeur que son fils avait d’autres obligations ce jour-là.

Assez brutal
Le patron de ce garçon n’était pas content de ça. Il a dit que le garçon ne pouvait pas simplement annuler son travail. Il était également désespérément nécessaire, car il y aurait beaucoup de monde samedi en raison de l’ouverture d’un nouveau magasin. Après tout, le boucher voulait que le garçon vienne travailler.

« Honnêtement, je trouve votre réponse assez brutale, surtout parce que vous ne savez pas quelle en est la raison », a répondu le père. L’adolescent ne s’est pas présenté ce samedi-là. L’employeur a alors informé via une application que le garçon n’était pas obligé de revenir. Il a été licencié sans préavis.

Choix
Le père n’en fut pas satisfait et envoya un avocat auprès de la chaîne de boucherie. Il a exigé le versement d’une indemnisation pour licenciement abusif, d’une indemnité de transition et du solde du salaire pour la durée restante du contrat. Au total, cela représentait près de 1 500 euros. L’avocat a été clair. Le paiement devait être effectué, sinon un procès s’ensuivrait.

Ce procès a été déposé ce mardi et le juge était en partie d’accord avec le père. Le montant était inférieur à celui demandé. Le boucher doit payer au garçon 428 euros. L’adolescent n’a rien dit lors de l’audience. Le boucher n’a d’ailleurs plus jamais reparlé à son ancien employé.

En échange de Omroep Tilbourg le boucher soupira ensuite que le conflit était devenu incontrôlable. Selon lui, le garçon a été victime d’hommes adultes qui se sont battus pour leurs propres droits devant un tribunal. « Nous aurions pu être simplement au travail et le garçon n’aurait pas dû manquer un seul jour d’école. Nous étions sept à discuter d’un montant de quelques centaines d’euros. Cela n’aurait vraiment pas dû être nécessaire. »



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