Un Flamand adulte sur cinq souffre d’un trouble mental, selon une nouvelle enquête

La mission de la chaire était de cartographier la santé psychologique des Flamands adultes. Le nombre de personnes souffrant de problèmes psychologiques a augmenté en vingt ans. Il semble que 9 pour cent des Flamands aient souffert de dépression au cours de l’année écoulée. 12 pour cent souffraient d’un trouble anxieux et 11 pour cent d’une dépendance à l’alcool.

Pour plus d’un Flamand sur dix, les problèmes psychologiques se manifestent sous des formes telles que des comportements impulsifs, de l’agressivité, de l’automutilation ou des troubles de l’alimentation. Ces « troubles externalisants », comme on les appelle dans le jargon, semblent avoir fortement augmenté au cours des vingt dernières années, notamment chez les jeunes.

« Cette augmentation est inquiétante », déclare Margot Cloet, directrice générale de Zorgnet-Icuro. « Ils apparaissent dès la petite enfance et l’adolescence et auront un impact significatif sur la société. Les efforts de prévention des troubles mentaux doivent donc se concentrer en priorité sur les enfants et les jeunes, et dès l’âge de l’école primaire.»

La bonne nouvelle est que les Flamands souffrant de problèmes psychologiques légers recherchent plus rapidement de l’aide depuis la réforme des soins psychologiques primaires. Les Flamands qui en dépendent s’inscriront à cette aide dans un délai de quatre à six ans. Si l’on considère l’ensemble des Flamands souffrant de problèmes psychologiques, le délai moyen est encore de dix ans.

Cependant, tous ceux qui cherchent de l’aide ne sont pas aidés. L’enquête montre que six Flamands inscrits sur dix ont pu commencer immédiatement un traitement. Quarante pour cent doivent donc attendre les secours. Une personne sur dix doit attendre plus de six mois pour obtenir un traitement.



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