Un agriculteur de Zuidwolde demande une indemnisation pour la disparition du passage à niveau N48

Un agriculteur de Zuidwolde demande une compensation pour les kilomètres supplémentaires qui doivent être parcourus après l’approche de la N48. L’entreprise possède des terrains des deux côtés de la route et le passage à niveau a été éliminé grâce au réaménagement.

L’agriculteur arable Katerberg Agriculture de Zuidwolde tente d’obtenir une indemnisation pour les dommages causés par un détour depuis mai 2018. L’affaire contre le ministère des Infrastructures et de la Gestion de l’Eau fait actuellement l’objet d’un recours devant le Conseil d’État.

Dès les années 1960, l’entreprise de l’Ommerweg avait conclu un accord noir sur blanc concernant une traversée au Zuiderweg près du hameau de Schottershuizen. Cet accord, conclu à l’époque avec la province de Drenthe lors de la construction de la route, a été enregistré au Kadaster et s’applique également aux successeurs de l’entreprise.

En 2014, la traversée de Katerberg, entre autres, a été annulée car la N48 de la jonction Hoogeveen à Ommen était en train d’être abordée. La limite de vitesse est maintenant de 100 kilomètres à l’heure et une épaisse voie verte traverse le milieu de la route.

Depuis lors, Katerberg a dû traverser le viaduc de Linderweg avec son tracteur et d’autres véhicules. C’est à un kilomètre et demi de l’ancien passage à niveau. L’entreprise affirme avoir des dizaines de milliers d’euros de dommages au détour chaque année. La ferme a également perdu de sa valeur parce que le passage à niveau s’est éloigné.

En mai 2018, l’agriculteur a introduit une demande d’indemnisation pour les dommages à l’aide d’un formulaire de demande. La réclamation a été rejetée par le ministère de l’Infrastructure et de la Gestion de l’Eau. Un comité des dommages avait calculé que bien que détourner Katerberg coûte de l’argent, les dommages restaient bien en deçà du seuil de 10% de perte de revenus, selon le comité.

Le conseiller juridique de Katerberg a non seulement contesté la hauteur du seuil devant le tribunal, mais également les dommages, qui selon Katerberg sont beaucoup plus élevés. Le tribunal a confirmé l’appel de l’agriculteur l’année dernière. Le ministre n’aurait pas dû simplement ignorer la servitude inscrite au registre foncier en 1962, a conclu le tribunal.

Le ministère a pris une nouvelle décision le mois dernier, mais Katerberg estime que la compensation offerte est bien trop faible. Le ministère et l’agriculteur ont saisi le Conseil d’État. Une décision sera prise dans quelques semaines.



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