Trop d’Inter pour cette Serie A : Bisseck décide à Bologne, +18 sur la Juve et championnat en main


Pour les Nerazzurri, il s’agit de la 13e victoire consécutive en 2024 (10 en Serie A). Le rossoblù de Motta essaie, mais ne perce pas

Journaliste

9 mars 2024 (modifié à 20h09) – BOLOGNE

Le dixième. Avec férocité, juste ce qu’il faut de fureur, couverture totale du terrain, coups de couteau, contrôle et quelques sensations fortes : l’Inter a remporté sa dixième victoire consécutive en championnat et a battu un Bologne moins lâche et venimeux que d’habitude et qui après 6 victoires en Une série et 13 résultats positifs à domicile ont vu la défaite au Dall’Ara, ce qui ne s’était pas produit depuis le 21 août 2023. Une solide représentation des Nerazzurri à quelques jours du match retour des huitièmes de finale de la Ligue des Champions contre l’Atletico Madrid, mercredi : Le but de Bisseck à la 37ème minute de la première mi-temps a suffi à dévitaliser une équipe de Bologne à laquelle Motta a tenté de donner un sursaut salvateur en fin de seconde période, sans recevoir un but qui aurait pu tout rééquilibrer. Après la seule défaite à domicile subie lors de l’ouverture de la saison contre Milan, l’équipe de Thiago est tombée sous le coup de l’Inter donnant l’impression d’avoir laissé aux vestiaires un peu du répertoire de Grande Beauté qui caractérisait le championnat.

et Bisseck arrive

Au départ Motta est plus surprenant qu’Inzaghi : pas d’Orsolini et de Ndoye mais des Saelemaekers à l’intérieur avec Odgaard testé à l’écart pendant la semaine, en tant qu’ailier, qui se déplace dans le couloir droit ; Calafiori est de nouveau absent (un match joué sur les cinq derniers) et Lucumi est de la partie. L’entraîneur de l’Inter laisse d’abord Lautaro sur le banc comme annoncé et le duo offensif est composé de Thuram et Sanchez, tandis qu’Arnautovic se fait un peu huer dans les moments d’avant-match où lui et ses coéquipiers reviennent au centre de ce qui était son stade pendant deux saisons dans une sorte d’amarcord une heure avant le match. Dall’Ara compte trente mille âmes, épuisées depuis des jours, et le début est une étude approfondie, avec Bologne apparaissant avec le 4-1-4-1 habituel et avec Freuler remontant, quittant la tuile de contrôle – dans le jeu de position par Thiago – à Beukema ; L’Inter voit Sanchez reculer pour égaliser et une incursion de Carlos Augusto est immédiatement bloquée par une glissade (7e) d’Odgaard en retrait. La première véritable émotion arrive à la 14e minute : la passe de Bisseck sur interférence de Kristiansen, le tir du pied gauche de Darmian, à l’intérieur de la surface, ne « voit » pas le but. A la 21e minute, frissons pour Bologne : Kristiansen trébuche à l’entrée de la surface, Thuram sous pression le récupère, Barella seul devant Skorupski qui travaille excellemment pour bloquer un ballon qui, rejoué par les Nerazzurri, voit alors le protagoniste du gardien polonais encore une fois en diagonale de loin par Carlos Augusto. A 25′. Le premier carton jaune est délivré (à Zirkzee sur Calha) et suite au jeu de tête Thuram tombe dans la surface lors du duel avec Lucumi : pas de penalty, tacle légal. Bologne manœuvre lentement et à la 34e minute, ils obtiennent le tir : c’est Ferguson qui lance une pierre depuis l’extérieur de la surface à laquelle Sommer répond parfaitement. Mais l’Inter c’est l’Inter : 37′, action combinée de Sanchez, ballon à Carlos Augusto qui passe à Bastoni, centre panoramique, Bisseck glisse vers la droite en attaquant la surface, Saelemaekers est totalement en retard, écrasé et 0-1 pour les leaders de la ligue . Le défenseur de l’Inter se réjouit alors sous la foule des supporters bolognais : Pairetto est sur le point de le prévenir (à juste titre) mais ensuite le buteur s’excuse et la carte reste dans sa poche. A la 44ème minute, Kristiansen sauve une situation de l’Inter devant le but avec un centre de Darmian alors qu’une nouvelle fois l’Inter se montre meurtrier en première mi-temps (66 points marqués dans les 45 premières minutes avant Bologne).

je suis furieux

Pour la seconde mi-temps, Inzaghi met Dumfries à la place de Carlos Augusto, tandis que Freuler reçoit l’avertissement (correct, piétine Mkhitaryan) en guise d’avertissement et manquera donc le match à Empoli. Bologne conserve le même onze qu’en première mi-temps et frôle le danger avec Posch : en diagonale à la 3ème minute, ce serait un corner mais Pairetto ne l’accorde pas. L’Inter fait venir Frattesi et Assllani pour Mkhitaryan et Calhanoglu, Motta laisse tout inchangé jusqu’à la fin de la seconde période mais Bologne est incapable de trouver des ouvertures vitales pour égaliser et ne brille pas de danger. A la 20′ de la deuxième mi-temps, l’ancien rossoblù Arnautovic entre à la place de Thuram: seulement des sifflets de Dall’Ara. Finalement Motta décide de faire un changement : non pas sur les ailes comme on peut l’imaginer mais au milieu du terrain en insérant Moro pour Aebischer puis Ndoye pour Saelemaekers. Nous sommes à la 30ème minute mais l’Inter contrôle le match à part quelques salves inoffensives des rossoblù qui parviennent à tirer avec Ferguson, un tir bas à l’extérieur. Thiago joue pour les débuts italiens de Castro et Orsolini, tandis que Zirkzee arrive pour inquiéter (mais pas trop) Sommer à la 32e minute et Inzaghi met Klaassen pour Barella. L’Inter résiste, Bologne presse et Castro tire : haut, très haut. Le match s’éclipse, une faute de Darmian est ratée et non sifflée par Pairetto, Thiago demande une augmentation du temps de récupération également en raison de la blessure d’Arnautovic qui, à cause d’un fléchisseur, s’effondre seul au sol. Pairetto termine à 96’50 » au milieu des protestations des joueurs de Bologne qui demandaient une augmentation et avec Motta quittant le terrain en parlant avec animation avec le quatrième officiel Rapuano. L’Inter inarrêtable : et maintenant, à bas Cholo Simeone.





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