Tirée de la trilogie de romans de Gianrico Carofiglio, la série commence ce soir sur Rai 1. Le protagoniste est un maréchal carabinieri à Bari dans les années 90. Il déteste les armes et les menottes, son arme est la patience. Sa méthode ? Il est basé sur la connaissance des êtres humains


LEla méthode Fenoglio est-ce celui de Pietro Fenoglio. A partir de ce soir (le Raï 1 à 21h30), le public rencontrera un nouveau détective qui s’occupe des meurtres et de la mafia (des Pouilles). Il le joue Alessio Boni et est né de l’imagination de Gianrico Carofiglio. Sa trilogie littéraire (Maréchal Fenoglio) se transforme comme par magie en sérialité (comme cela arrive de plus en plus souvent). En réalité, le protagoniste qui traque les meurtriers et les criminels (même si, selon ses patrons, ils n’ont rien à voir avec Cosa Nostra) est un Maréchal des Carabiniers.

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Son arme gagnante est la patience. Il déteste les armes et les menottes. La méthode Fenoglio est basée sur la connaissance de l’être humain: Pietro les scrute jusqu’au fond, il veut connaître chaque centimètre de leur psychisme et ensuite les dénicher. Est-ce que les téléspectateurs apprécieront ?

La méthode Fenoglio: l’intrigue du premier épisode

Bari, 1991. Pietro Fenoglio (Alessio Boni) est un maréchal carabinieri qui a quitté Turin pour les Pouilles. Ici, il travaille avec l’officier Antonio Pellecchia (Paolo Sassanelli), son alter ego, et au jeune Montemurro (Francesco Centorame). Dans le premier épisode, ils doivent faire face du meurtre d’un usurier retrouvé mort dans sa maison et avec sa jugulaire sectionnée par un couteau. Les indices mènent à Paolo Fornelli, un garçon de bonne famille reconnu par un voisin âgé de la victime.

Paolo cache quelque chose et Pietro, avec le nouveau PM Gemma D’Angelo (Giulia Vecchio), l’a compris. Mais il doit être capable de faire cracher le morceau au jeune homme. Le foulard d’une femme trouvé sur les lieux du crime suggère qu’une main féminine était derrière le meurtre. Pietro est convaincu. Nous devons comprendre de qui il s’agit et pourquoi Paolo la protège.

Dans la fiction il y a aussi la lutte contre la mafia des Pouilles au début des années 90

Parallèlement à l’enquête sur le meurtre de l’usurier, Fenoglio enquête sur quelque chose de bien plus grand: le Carabinier est en effet convaincu qu’aussi Bari est infecté par la mafia et que le crime organisé n’est plus une poignée de gangs rivaux, mais bien un véritable Dôme de Bari. Mais dans l’Armée, il semble que lui seul croit à cette hypothèse.

Alessio Boni. (Bureau de presse de la Rai)

Quelque chose bouge. Les clans Grimaldi et Saponara sont en pleine tourmente: un de leurs hommes a en effet disparu. Au milieu il y a un certain Vito Lopez, que Pietro suit depuis des années. Une véritable guerre de clans a commencé à diviser la ville. Après l’incendie du Théâtre Petruzzellile climat de terreur et de violence atteint son paroxysme lorsque le fils de Nicola Grimaldi, le patron le plus puissant et impitoyable de la région, est kidnappé.

Que se passe-t-il? La série raconte également un morceau de l’histoire italienne. Et le climat qui régnait au début des années 90, à l’époque où Falcone et Borsellino ont été tués.

Qu’est-ce que la méthode Fenoglio ?

Giulia Bevilacqua et Alessio Boni. (Bureau de presse de la Rai)

Le maréchal piémontais, transplanté à Bari, est un carabinier sui generis. Il aime la musique classique, il adore Normaaime marcher, est toujours sceptique et prend souvent des initiatives personnelles. Il déteste les menottes, la violence, les armes et le pistolet de service«il voudrait menotter tout le monde avec son psychisme – explique Alessio Boni – pour lui il est essentiel d’avoir une connaissance approfondie de l’esprit humain».

Fenoglio aime étudier les criminels jusqu’au cœur pour comprendre ce qui les pousse à certaines actions. La patience est son arme révolutionnaire pour débusquer l’ennemi. «Il faut sympathiser avec eux et apprendre à les connaître à fond pour les éradiquer », disaient-ils Falcone et Borsellinose souvient l’acteur.

La vie privée de Fenoglio

Pierre vit avec Serena depuis de nombreuses années (Giulia Bevilacqua), une femme qui sait le faire sourire et qui le comprend parfaitement. « Serena est une femme indépendante et ironique – la décrit l’actrice – sa relation avec Pietro est moderne, basée sur le respect, la liberté et le dialogue».

Il y a une complicité entre les deux, mais Pietro a son temps, le travail l’absorbe. Serena le sait. À la fin de l’épisode, cependant, Fenoglio (c’est ainsi que sa meilleure moitié l’appelle aussi) a une chance de l’étonner.

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