Téléphones menaçants, contrôle de la foule et guerre sur le plateau : le processus de production de « Le Parrain » a été un cauchemar

De toutes les anecdotes sur les obstacles du tournage de « Le Parrain », la rencontre entre le patron de la mafia Joe Colombo et le producteur de films Al Ruddy fait probablement appel à l’imagination. Colombo était censé venir lire le scénario, a été invité au bureau new-yorkais de Gulf+Western, alors société mère du studio de cinéma Paramount Pictures, un jour de semaine en 1971. Le gangster avait fait respecter ce privilège unique par le biais de la Ligue italo-américaine des droits civiques (IACRL), le mouvement des droits civiques qu’il a lui-même fondé en 1970 qui luttait contre les stéréotypes des Italo-Américains. De facto, il s’agissait d’une agence de relations publiques dirigée par la famille criminelle de Colombo, qui servait à nier l’existence de « la mafia ».



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