De la dénonciation des violences masculines, reconnues comme violation des droits de l’homme par la Convention d’Istanbul, à la protection de ceux qui trouvent le courage de dénoncer, prévue par le Code rouge. Du droit de choisir de poursuivre une grossesse ou d’avorter, garanti par la loi 194, à l’égalité salariale inscrite dans la Constitution. Si une campagne sociale sur les droits des femmes est nécessaire, malgré l’existence de lois ad hoc, cela signifie que ces lois ne sont pas pleinement respectées. Que dans la société les femmes doivent encore faire face à des situations dans lesquelles leur parole est remise en question, dans lesquelles elles doivent se battre pour être protégées, dans lesquelles elles ne sont pas libres

Un nouveau Kvennafrí est en préparation après celui légendaire du 24 octobre 1975. Dans le pays considéré comme le plus proche de l’égalité des sexes, les femmes feront grève demain pour l’égalité salariale et contre les violences sexuelles. Avec eux également le Premier ministre Katrín Jakobsdóttir. Ils s’abstiendront de tout travail rémunéré ou non : donc pas de bureau, mais aussi pas de poêles et de machines à laver. Un jour de congé entier, comme cela s’est passé il y a 48 ans, le 24 octobre 1975. Une grève entrée dans l’histoire