D’abord la surprise ("il y a un cheval dans le couloir !"), puis la curiosité. Alors une caresse, une caresse, une carotte : la présence de la Fée Clochette peut vraiment changer la journée de ceux qui sont hospitalisés dans un hospice et passent la journée entre une thérapie et l’attente de la suivante. C’est un poney Shetland alezan, elle a 11 ans et porte le nom de la fée de Peter Pan : comment elle donne de la magie. Sa mission est d’éclairer le sourire, en soulageant les souffrances physiques et psychologiques des personnes incurables, adultes et enfants, mais aussi de leurs familles.

L’explication résiderait dans le modèle de dilution des ressources : les frères et sœurs se disputent le temps, l’énergie et les ressources financières des parents et donc moins il y en a, mieux c’est. Dans une Italie où la natalité est record, donner naissance à un enfant est, en ce sens, un défi. Pourtant, une fois le premier né au monde, de nombreux couples se demandent : leur donner ou non un frère ou une sœur ? Certains rêvaient d’une famille nombreuse et n’en doutent pas, d’autres changent d’avis. D’autres encore choisissent de recommencer "ne pars pas seul" le premier enfant. Ou encore parce qu’après le mâle ils veulent une femelle, ou vice versa. Entre pression sociale et questions déplacées ("quand est-ce que tu fais le deuxième ?") et la conscience de l’effort économique et logistique nécessaire pour élever plus d’un enfant, la question reste ouverte pour de nombreuses familles. Entre le syndrome dit de l’enfant unique, selon lequel il serait gâté, égoïste et solitaire, et le cliché de la rivalité fraternelle, essayons d’examiner les avantages et les inconvénients des différents choix.