La psychothérapeute Carla Maria «Un très faible pourcentage d’abuseurs peut éventuellement être traité avec ces médicaments. Ce sont ceux qui ont une hypersexualité compulsive et déviante, coercitive ou pédophile. Dans ces cas rares, autour de 10 %, avec l’accord de l’intéressé et dans le cadre d’un traitement global, les antiandrogènes peuvent déjà être utilisés aujourd’hui. Dans tous les autres cas, le recours serait inutile et équivaudrait à un châtiment corporel, inconstitutionnel »

Les 65% de jeunes qui déclarent avoir été victimes de violences représentent un pourcentage énorme. Mais il monte à 70 % si l’on considère les réponses des filles et à 83 % parmi celles qui se définissent comme non binaires. Il tombe à 56 % chez les hommes. Le web est perçu comme le lieu où l’on est le plus susceptible d’être victime (39% des réponses), notamment pour les filles, mais seulement après l’école (66%). Ce sont les données de l’Observatoire Indifesa de Terre des Hommes publiées à l’occasion de la Journée pour un Internet plus sûr (6 février).