Ces derniers jours, le cas de Katharine Birbalsingh, traînée devant la Haute Cour pour discrimination religieuse pour avoir interdit toute forme de prière dans son école, a fait polémique. Du crucifix au voile islamique, du cours de religion à la crèche : les politiques scolaires des différents pays européens reflètent les différentes manières d’appréhender le principe de laïcité. Une attitude laïque implique-t-elle l’acceptation des coutumes, des traditions et de la culture des autres ? Et dans quelle mesure ? Ou bien l’intégration passe-t-elle par l’interdiction de l’exercice extérieur de la différence religieuse, comme le prétend Birbalsingh ? Le sujet est controversé et complexe

Dans la mini-série télévisée "Circéo", qui raconte le massacre survenu en 1975 à Rome, l’actrice incarne l’avocate de Donatella Colasanti. Un personnage de fiction, inspiré (aussi) de Mariella Gramaglia. «Elle était journaliste, féministe historique. J’ai apporté avec moi son attitude combative. » Parce que le féminisme « signifie exiger et vouloir l’égalité des droits non seulement pour les femmes, mais pour toutes les personnes discriminées. Le féminisme n’est pas l’opposé du machisme »