Superclasico, l’exploit de Boca (en jaune) : River battu par un but de Villa

Au Monumental de Buenos Aires, accidents avant le match : des centaines de supporters de River ont tenté de profiter de la forte affluence pour entrer dans le stade sans billet : 17 interpellations

Le premier Superclasico sous le maillot jaune ne s’oublie jamais. Et Boca Juniors, qui pour la première fois a défié River Plate sans utiliser les couleurs classiques pour la prédiction – dit-on – d’un chaman, s’en souviendra certainement avec plaisir. Pas tant pour la performance, au contraire : l’équipe de Gallardo est préférée pour les matchs et les occasions, mais les Xeneizes profitent de la seule imprudence de la défense adverse pour inscrire le but décisif avec Villa.

le chaos

L’ambiance, comme prévu, est incandescente au Monumental, avant même le coup d’envoi. Des centaines de supporters de River ont en effet tenté de profiter de la forte affluence pour entrer dans le stade sans billet. Les contrevenants se sont affrontés avec la police, qui a interpellé 17 personnes, tandis que certains ont réussi à profiter de la situation pour passer les contrôles. Sur le terrain, Boca est impalpable tout au long de la première mi-temps. Le jeu est très physique, les Millonarios tentent de créer des dangers avec des triangulations intéressantes sur le trocart. Le premier tir est d’Alvarez, qui à la 7e minute tire le centre de Barco, mais ne parvient pas à bien se coordonner et le tir se termine à côté. Au lieu de cela, ce dernier heurte le miroir, lorsqu’il récupère le filtre de Fernandez et termine un peu faible, tout facile pour Rossi (24′). Le futur joueur de Manchester City tente à nouveau cinq minutes plus tard, lorsqu’il se débarrasse bien de deux défenseurs et frappe, trouvant l’opposition du gardien.

Vous changez

Bataille à l’entracte écarte Advincula, plusieurs fois proche de la deuxième admonestation, et Benedetto, spectateur non payant. Des conditions pas optimales pour l’attaquant, qui revient depuis peu d’un problème musculaire. Vazquez prend sa place en avant et se fait tout de suite remarquer, d’une frappe croisée sur laquelle Armani doit mettre les gants (49e). A 54′ Boca passe : Pirez appelle la sortie de son gardien, qui hésite ; Villa en a profité, contournant d’abord le central puis le gardien de but, et déposé sur le filet avec un filet vide. River Plate a immédiatement augmenté la pression, mais a ponctuellement heurté le mur levé par Rossi, providentiel à plusieurs reprises. C’est lorsque Rojo touche son propre but en déviant un coup franc de la tête (56′), sur l’action suivante quand Alvarez tire à nouveau à blanc d’une excellente position et sur le coup franc de Quintero (67′). Quatre minutes plus tard, c’est la barre transversale qui maintient son but non escaladé, sur la conclusion déséquilibrée d’Enzo Fernandez de la distance qui s’imprime à l’intersection. A la 77′, les Xeneizes regardent en avant pour la dernière fois : une excellente idée de Ramirez, qui dribble deux hommes et cherche le second poteau ; Armani est réactif et rejette, Romero échoue le tap-in. En revanche, Rossi réalise encore la parade qui vaut l’exploit du Monumental, de nouveau conquis après cinq ans, volant sur la tête de Palavecino d’un splendide coup de reins en finale.



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