Super Muriel et Malinovskyi, le premier tour est pour l’Atalanta : 3-2 à Leverkusen

Au match aller des huitièmes de finale, les Nerazzurri passent immédiatement en dessous, puis se renversent, mais le but de Diaby entretient les espoirs de qualification des Allemands dans une semaine retour.

Le premier tour revient à l’Atalanta, mais il sera pénible de défendre le point d’avantage en Allemagne jeudi prochain, lors du match retour du deuxième tour de la Ligue Europa. Car le 3-2 avec lequel la bande de Gasperini a battu Leverkusen au Gewiss a rendu les buts de Muriel aux Nerazzurri (doublé), et aurait pu être plus large, mais il a aussi confirmé une dangereuse amnésie.

Les choix

Gasperini relance Malinovskyi et Muriel de 1′, en défense il préfère Djimsiti à Palomino et dans les rangs médians Koopmeiners, De Roon et Freuler à la fois, avec le deuxième légèrement en retrait des deux compagnons dans un 3-5-2 qui tourne souvent en 3 -1-4-2. Sur les voies courent Hateboer et Zappacosta. Les Allemands utilisent leur classique 4-2-3-1. En attaque il y a Alario, vu l’absence de Schick : à l’entraînement, les deux équipes sont privées de leurs attaquants de référence, le Tchèque et Zapata. De plus, le Leverkusen a disqualifié le petit génie Demiraby.

Aranguiz en feu

L’Atalanta n’a pas mal commencé, très agressif et impatient. Le Bayer, en revanche, semble plus posé. Pour le débloquer, le magnifique coup franc d’Aranguiz à la 9′ est imprimé sur le poteau. Pour les Allemands, cela fait l’effet du réveil, tandis que la Déesse frissonne. Alors, deux minutes plus tard, à l’invitation de Wirtz, Aranguiz ajuste lui-même sa visée à seize mètres et place le ballon là où Musso ne peut l’atteindre. L’Atalanta a titubé dramatiquement pendant 10′, avec Leverkusen battant les rythmes et la musique du match.

Collecté

Mais quand on s’y attend le moins, voici le départ des Nerazzurri. En effet, la double secousse, car en 3′ la Déesse renverse complètement le sort du match. A la 23′, Freuler arrache avec force un ballon des pieds de Diaby, mettant Malinovskyi en mouvement : un échange délicieux avec Muriel et une frappe du pied gauche de l’Ukrainienne pour l’égalisation. Et puis à la 25e minute c’est Toloi qui vole le ballon au milieu de terrain, déclenchant Malinovskyi bon à envoyer Muriel dans le but, chirurgical du gauche en battant Hradecky. Le une-deux met les Allemands hors jeu d’un coup. L’Atalanta, de son côté, commence à marteler et avant la pause Hradecky dit non à Muriel (39′), Koopmeiners (42′) et Zappacosta (44′).

Domaine, mais…

On pense que la cloche de la mi-temps donne à Seoane une chance de guérir ses blessures, mais au début du deuxième tour, Leverkusen a l’air encore pire qu’avant. Il n’y a littéralement qu’une seule équipe sur le terrain, l’Atalanta. Et le 3-1 de Muriel, à nouveau servi par Malinovskyi dans l’espace libre des deux centrales (Tah et Tapsoba très peu le soir…), en est la suite logique. Les Nerazzurri seraient également les mêmes s’il n’y avait pas les arrêts de Hradecky : celui de la 57e minute sur le contact rapproché de Muriel était fou, mais sauvant les deux sur Toloi et Hateboer immédiatement après. Seoane comprend que ça continue comme ça et qu’il y a un risque de goleada, alors il enlève Alario, un attaquant, pour insérer Kossonou, un défenseur. Cela semble une contradiction, mais à 65′, le Leverkusen raccourcit la distance de rien : Djimsiti est naïf dans le contraste avec Diaby, qui devine alors le pied gauche du bord jusqu’au coin le plus éloigné, où Musso ne peut pas atteindre. Une moquerie pour la tournure qu’avait pris le match, mais dans la folle soirée Gewiss il y a de tout. Au final, l’Atalanta réessaye, même avec les nouveaux venus Boga et Miranchuk, mais le score n’évolue plus. C’est une belle victoire, mais avec un peu d’amertume, car l’addition du séjour allemand à Bergame aurait pu être bien plus salée. Et en une semaine à Leverkusen, Bayer peut essayer de faire payer la Déesse.



ttn-fr-4