« Substances cancérigènes libérées": Des patients souffrant d’apnée du sommeil accusent Philips d’homicide involontaire

Philips a massivement rappelé quatre types de respirateurs en juillet 2021. Le groupe a ensuite signalé que des gaz et des particules pouvaient être libérés d’une mousse insonorisante dans certaines conditions et pouvaient être avalés ou inhalés. Cela pourrait poser un risque de cancers à long terme. Fin 2022, Philips assurait après une phase de test que les appareils respectaient toujours les normes de sécurité et étaient « peu susceptibles » de causer des dommages.

Les parties civiles françaises ont ajouté une enquête privée à leur plainte. Selon eux, cela « contredit complètement les garanties de Philips ». L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a également saisi la justice contre Philips. Selon l’agence, la société néerlandaise n’avait pas réussi à remplacer les appareils.

En Europe, les machines sont utilisées par un million et demi de personnes, dont des patients belges. L’AFMPS communiquait déjà en juillet 2021 que « le risque pour la sécurité ne l’emporte pas sur les risques médicaux qui peuvent survenir si le traitement est arrêté ». Les températures élevées ou l’humidité, qui aggravent la libération des particules, ne seraient « très probablement pas un problème » en Belgique.



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