Si la Consulta l’a qualifié d’héritage d’une conception patriarcale de la famille, il doit y avoir une raison


Set l’approbation du nouvelle loi sur l’attribution des noms de famille aux enfantssur laquelle la majorité vise à arriver rapidement, sera confirmée, les familles auront la liberté de choisir le patronyme et d’attribuer le paternel, le maternel ou les deux.

La cible c’est donner une dignité égale aux femmes dans la relation de coupleà condition que le nom de famille de l’enfant soit attribué selon la volonté des parents.

Double nom : parce qu’une loi

Le projet de loi est dans la phase initiale des travaux de la Commission de la justice du Sénat. Ce il devra unifier cinq textes différents et d’autres qui ont déjà été annoncés. Tout cela pour tenter de faire rentrer la loi au sein de cette législature.

Un processus lancé le 15 février enfin avec l’examen des textes élaborés pour retirercomme indiqué par le Conseil, la règle actuelle, pour la partie dans laquelle subventions à l’hommeen l’absence d’accords différents, la priorité dans l’attribution du nom de famille aux enfants du couple.

Une « suprématie » marquée par la Consulta comme l’héritage d’une conception patriarcale de la famille que les projets de loi similaires visent à démolir.

Qu’est-ce qui va changer

Avec les nouvelles règles le choix du nom (maternel ou paternel, ou les deux) sera libre : lel’ordre sera établi par les parents. En cas de conflit entre les deux, la voie vers un éventuel compromis peut être de suivre l’ordre alphabétique. Ce qui est certain, c’est que ce ne sera plus automatique.

Pour éviter que des frères et sœurs nés des mêmes parents portent un nom de famille différent, la règle est que le nom de famille choisi pour le premier enfant est également attribué aux enfants né plus tard. Pour les enfants nés hors mariage, en cas de reconnaissance ultérieure par le deuxième parent, le nom de famille de ce dernier peut être ajouté à celui du premier.

Double nom de famille, comment ça marche maintenant

Le système actuel d’attribution du nom paternel aux enfants, établi par l’article 262 du Code civil, a été plusieurs fois porté à l’attention des juges constitutionnels.

La dernière décision, par ordre chronologique, est du 11 février 2021. Avec une ordonnance, ils avaient souligné à quel point la discipline actuelle est non seulement une source de « déséquilibre » et de « disparité entre parents », mais vous sacrifiez aussi le « droit à l’identité de l’enfant »lui refusant la possibilité d’être identifié, dès la naissance, même avec son nom de famille maternel.

Quand la loi arrive

Quant au délai d’approbation de la loi, la première échéance est fixée au 4 mars : à cette date, ils seront identifiés les personnages à écouter lors de l’audition. Ensuite, le cycle des auditions sera résolu en quelques séances et nous passerons à la discussion et à la rédaction du texte unifié.

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