Seul un triplé de Dybala bat un grand Turin : la Roma voit la zone Ligue des Champions


L’Argentin ouvre sur penalty, l’égalisation vient de Zapata. En seconde période, deux perles de Joya placent les Giallorossi -2 derrière l’Atalanta et -4 derrière Bologne. But contre son camp de Huijsen en finale

Andrea Pugliese

– Rome

La magie de Dybala et le jeu de Juric. En fin de compte, les premiers gagnent, car la créativité dans le football fait souvent la différence. Mais le Torino a quelque chose à regretter d’un match qu’il a longtemps mené, surtout en première mi-temps (où le nombre total de tirs était de 9-3 pour les Granata). Puis, cependant, la lumière s’est allumée que dans la maison des Giallorossi répond le nom de Paulo Dybala, auteur du triplé qui donne à la Roma une victoire (3-2) qui sent la Ligue des champions. Pour le Torino en revanche, les performances de haut niveau de Vlasic et Bellanova et la colère de ne pas avoir réussi alors qu’il fallait le faire.

dessiner et dessiner

De Rossi décide de se refléter et dépoussière la défense à trois, Smalling revenant dans la formation de départ 178 jours après la dernière fois et Lukaku allant sur le banc, laissant de l’espace à Azmoun. Juric, en revanche, confirme le talent de Vlasic derrière Zapata et Sanabria et joue le jeu d’homme à homme habituel. À tel point que le jeu se joue beaucoup plus dans la moitié de terrain de la Roma que dans celle de Toro, car les Granata attaquent par le bas et causent des difficultés à la préparation initiale des Giallorossi. Les couples sont fixes : Zapata-Mancini, Sanabria-Smalling, Vlasic-Ndicka, Gineitis-Cristante et Ricci-Paredes. Ainsi, pour trouver des issues, la Roma s’est appuyée sur la créativité de Dybala, qui a initié l’action dans laquelle les Giallorossi ont failli prendre l’avantage : une relance rapide d’Azmoun et un poteau de Kristensen (qui aurait certainement pu faire mieux) . Ensuite, cependant, le score revient au même, avec Vlasic faisant match nul et Turin acculant la Roma. Sauf que Zapata se retrouve souvent hors de position, parfois même au milieu de terrain, sans pouvoir remplir la surface de réparation. Et quand il le fait, il force Mancini à une super récupération. Puis c’est Ricci qui passe tout près de marquer avec un joli geste technique, inspiré de l’habituel Bellanova, un plongeur sur l’aile. Quand tout laisse penser qu’on va se reposer ainsi, le match s’échauffe. D’abord à cause d’une naïveté de Sazonov (faute sur Azmoun et penalty transformé par Dybala) puis par une tête impériale de Zapata, suite à un énième jeu de Bellanova (mais il y a aussi de la place pour un tir de l’extérieur de Vlasic, sur lequel Svilar sauve lui-même du mieux qu’il peut).

Super joie

Au début de la seconde période, le Torino s’est immédiatement montré dangereux avec Lazaro (Svilar a bien joué dans le corner), mais il a ensuite perdu ses repères et a semblé moins fluide dans ses manœuvres par rapport aux premières 45′. D’un autre côté, cependant, la Roma semble incapable de récupérer jusqu’à ce que la créativité de Dybala prenne vie, et en 12 minutes, il ramène le match tout seul : d’abord avec un virage magique des vingt mètres, puis avec une diagonale qui suit le une-deux. avec Lukaku (entré récemment). Un double coup qui tuerait n’importe qui, mais pas le Taureau. Qui y revient et tente de rouvrir le match d’abord avec Vlasic puis avec Okereke (bravo Svilar), puis y parvient à la dernière minute avec Ricci (la touche de Huijsen a été décisive). Le dernier frisson est un ballon en profondeur pour Zapata, incapable de le contrôler dans la surface. Cela se termine ainsi, avec la Roma se réjouissant et Turin regrettant.





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