Se soumettre à des contrôles périodiques, notamment après 50 ans, permet aujourd’hui d’intervenir à temps sur les pathologies visuelles, comme le glaucome et la maculopathie, mais aussi d’identifier et de traiter des troubles courants comme la sécheresse oculaire, dont souffrent de nombreuses femmes à la ménopause. . Voici les conseils du spécialiste


LELe deuxième jeudi d’octobre est le Journée mondiale de la vuepromu par l’OMS etAgence internationale pour la prévention de la cécité (IAPB) dans le but de sensibiliser les gens à l’importance de prendre soin de leur santé oculaire et de prévenir les maladies oculaires, soumis à des contrôles périodiques.

Le bébé met des lunettes et voit pour la première fois le visage de sa mère

Une indication valable à tout âge mais qui peut devenir encore plus important après 50 anslorsque l’incidence de certaines maladies augmente, contre lesquelles il est particulièrement crucial d’agir à temps.

«Glaucome, maculopathie et cataracte sénile ce sont des pathologies qui ils apparaissent vers 50 ans – explique le médecin Pietro Rosetta, responsable du service d’ophtalmologie chez Humanitas San Pio. – Ce qu’il est important de souligner, c’est que je progrès réalisés dans le domaine de l’ophtalmologieils ont permis développer des outils diagnostiques et thérapeutiques capable de réaliser des diagnostics de plus en plus précis et de proposer des thérapies de plus en plus efficaces aussi pour ces pathologies. »

Santé oculaire et prévention

Cependant, un diagnostic précoce est essentiel. Comparé à une maladie comme glaucome ce qui, selon les estimations, affecte 2% de la population de plus de 50 ans, jouer tôt est crucial.

«C’est une maladie subtile – explique le Dr Rosetta – parce que dans la phase initiale, il est asymptomatique et le reste jusqu’à atteindre le stade avancéquand ils le sont maintenant présenter des lésions de la rétine, progressives et irréversibles, avec une réduction significative du champ visuel. Un diagnostic précoce, qui intervient souvent en l’absence absolue de symptômes, permet aujourd’hui, avec un traitement pharmacologique adéquat, de intervenir rapidement pour prévenir des situations irréversibles».

Le risque de maculopathie ou de dégénérescence maculaire

Ici aussi maculopathie ou dégénérescence maculaire liée à l’âgeune maladie liée à l’âge qui affecte la macula, la partie la plus centrale de la rétine, doit être diagnostiqué tôt. La pathologie, qui représente le principale cause de perte sévère de la vision centrale après 55 ansdiffère en une forme « sèche » et une forme « humide ».

« En cas de diagnostic précoce, aujourd’hui, la forme humide peut être traitée efficacement avec un thérapie par injection intravitréenne qui contrecarre ou en tout cas arrête son évolution – précise encore l’expert. – C’est un intervention réalisée dans un environnement stérile et en anesthésie locale avec collyre anesthésique uniquement».

Sécheresse oculaire à la ménopause

Si un diagnostic précoce est donc fondamental lorsqu’on parle de maladies aussi graves, il ne faut pas oublier que subir des contrôles périodiques est également une stratégie importante pour diagnostiquer correctement troubles qui, s’ils sont négligés, peuvent évoluer vers des conditions plus graves.

Entre ceux-ci l’oeil secun dysfonctionnement de la production de larmesqui touche environ 10 fois plus les femmes que les hommes et qui survient généralement pendant la ménopause. En fait, parmi les causes, il y a un équilibre altéré entre les œstrogènes et les androgènes.

« Aux stades avancés de la maladie présente classiquement des brûlures, un inconfort et une photobie – explique le Dr Rosetta. – Cependant, dans les premières étapes, les symptômes sont souvent déroutants. Dans la plupart des cas, le trouble conduit au début à ne pas bien voir: lorsque la surface oculaire n’est pas bien lubrifiée, en effet, sa régularité est compromise. La sensation est souvent celle d’avoir une lentille de contact qui ça altère la vision mais de manière discontinue».

Quelles sont les conséquences?

Agir à temps avec une thérapie ciblée peut faire la différence.

«Il faut d’abord considérer que les larmes contiennent un antibiotique naturel qui protège nos yeux des infections – explique l’expert. – Mais pas seulement. En cas de sécheresse oculaire, la friction accrue exercée par les paupières sur la surface oculaire peut donner lieu à petits ulcères, ça peut devenir un passerelle potentielle pour les infections».

Comment est traitée la sécheresse oculaire

Une fois identifié, comment le traiter ? sécheresse oculaire à la ménopause?

«La première chose à faire est d’évaluer quelles sont les causes – précise l’ophtalmologiste. – Par exemple, il est bon de rechercher si, outre la baisse physiologique des œstrogènes, la base peut également être la prise de certains médicaments qu’ils peuvent réduire les déchirures. La thérapie peut alors profiter de différentes stratégies, à évaluer selon les cas. En premier lieu il est courant d’utiliser des larmes artificielles. Si alors la perturbation ne se résout pas ou a tendance à se reproduire, vous pouvez opter pour interventions ciblées sur les voies lacrymales. Des interventions qui visent à laisser stagner autant que possible les résidus de larmes produits».

Santé oculaire : attention aux mauvaises habitudes

Sans oublier les bonnes règles à suivre pour prévenir le trouble. Boire suffisamment et privilégier une alimentation riche en légumes et fruits, est la première étape. Il est tout aussi important de corriger certaines mauvaises habitudes.

« Rester de nombreuses heures devant l’ordinateur, sans quitter l’écran des yeux, réduit la fréquence des clignements c’est-à-dire le nombre de fois que nous clignons des yeux. Et cela peut, sans l’ombre d’un doute, avoir des répercussions, favorisant leévaporation des larmes et aggravation du problème – souligne l’expert. – Pour cette raison, il est conseillé de quittez l’écran des yeux toutes les 40 minutes observer une pause de 5 minutes».

L’environnement sec peut avoir un impact

« Même le Le taux d’humidité de l’environnement dans lequel vous passez beaucoup de temps peut avoir un impact – conclut le Dr Rosetta.

– Lorsque l’air est filtré, jeen hiver, notamment, avec chauffagele pourcentage d’humidité est très faible et c’est un facteur qui fait évaporer les larmes plus rapidement».

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