Stclérose en plaques et sport. A ce jour, peu ont cru en cette alliance. Il y a quelques semaines, le Congrès du Réseau Européen Rééducation dans la sclérose en plaques (JANTES) Mais depuis 7 ans pour Maria Luisa Garatti, une avocate de 54 ans originaire de Brescia qui vit avec la maladie depuis 17 ans, la sclérose en plaques et le sport ne font plus qu’un. Et demain Le 14 juin sera à Barcelone lors de la course féminine.
Sclérose en plaques et sport : les experts approuvent
«Poursuivre, reprendre ou débuter une activité physique ou sportive adaptés à vos besoins et à réaliser à la di en dehors d’un contexte purement clinique, permet d’entretenir des relations interpersonnelles, affectant positivement la sphère psychosociale des personnes atteintes de sclérose en plaques. ET s’est avéré être une véritable thérapie complémentaire aux médecines traditionnelles, pour contrecarrer la progression de la maladie. C’est écrit dans le communiqué du Congrès….
« Enfin! » Il commence Maria Laura Garatti, spécialisée en droit privé et droit du sport. « Quand On m’a diagnostiqué la maladie j’avais 37 ans, J’étais dans la fleur de l’âge et je voyais tous les chemins de la vie s’ouvrir devant moi. Ce le diagnostic a été un coup dur qui m’a éloigné du monde et m’a jeté sur un canapé.
Qu’est-ce que la sclérose en plaques ?
«La sclérose en plaques est une maladie dégénérative qui affecte le système nerveux central. Il est provoqué par réaction anormale du système immunitaire qui vont attaquer certains composants du système, les prenant pour des agents extérieurs à neutraliser. L’inflammation qui survient il peut endommager soit la myéline, la gaine qui isole les fibres nerveuses, soit les fibres nerveuses elles-mêmes ou les cellules spécialisées dans la production de myéline. Elle peut notamment toucher le nerf optique, le cervelet et la moelle épinière » explique Garatti.
«Je suis arrivé au diagnostic parce que je souffrais de paresthésies constantes aux mains. Je passais par les mouvements mais manquais de sensibilité. Par exemple, je ne pouvais pas mettre les boutons dans la boutonnière », raconte-t-il. «Parmi les effets secondaires de la sclérose en plaques figure le fait de générer une fatigue chronique, ce que nous appelons tous la fatigue du Covid. Dans ces conditions, il est difficile d’affronter la journée».
Quand sa vie a-t-elle basculé ?
« Depuis le diagnostic J’ai traversé l’enfer, des crises de panique, la dépression. Je pensais que ma vie était finie. En 2014, un ami m’a convaincu de faire appel à un entraîneur ça m’a remis sur pied. Et puis il m’a demandé de courir. Je le répète, le sport « libre » n’était pas recommandé à l’époque ». souligne l’avocat en droit du sport.
« Tu es né pour courir ! »
« ‘Mais tu es né pour courir!’ était le verdict de mon « coach ». LEo Je n’avais jamais fait de sport avant de tomber malade...” poursuit Maria Luisa Garatti. «Maintenant, si je ne cours pas au moins 3,4 fois par semaine, je ne suis pas content. La sclérose en plaques entraîne une fatigue chronique folle.mais j’ai essayé ça sur moi la fatigue causée par l’effort physique, sportif, la « bonne » fatigue est capable de contrecarrer celle de la maladie. C’est pourquoi la sclérose en plaques et le sport peuvent, voire doivent aller de pair».
L’engagement pour le sport inclusif
«J’ai un programme sportif chargé. je fais partie de Communauté Asics Front Runner. Et à partir de 2016, j’ai couru 14 marathonsEt. Mon but n’est pas de regarder les temps est d’amener la sclérose en plaques à la ligne d’arrivée» explique Maria Luisa Garatti. Avec «Pour cela le 14 juin je serai à la Women’s Race à Barcelone, jeLe 17 novembre, je courrai en Autriche, puis j’irai à Sofia. En attendant, en octobre, je courrai le marathon de New York. Je serai le guide d’un ami aveugle» dit Garatti.
La rencontre avec Gabriele Rosa
«En 2016, après avoir couru le marathon de Brescia, ma ville, j’ai rencontré Gabriele Rosa, cardiologue et coach sportif qui, dans le cadre de ses projets de conseil sportif, suit également des projets dédiés aux personnes présentant diverses fragilités. Au marathon de New York 2016, j’ai emmené sept enfants atteints de sclérose en plaques courir avec moi Par la suite avec Gabriele Rosa nous avons donné vie au projet qui établit la rencontre entre la sclérose en plaques et le sport : Si tu peux tu veux. L’Association a été créée pour impliquer les personnes atteintes de sclérose en plaques dans le sport. Et participez à des compétitions sportives en récoltant des fonds pour l’Asm mais aussi pour d’autres événements. Un projet qui bénéficie de l’encadrement d’un personnel spécialisé et offre un exercice contrôlé, dans le but d’obtenir une nette amélioration en termes de mouvement, de résistance et de coordination» explique la volcanique Maria Luisa Garatti qui a écrit avec Rubens Noviello Sa Majesté. Courir au-delà de la sclérose en plaques (Éditeur Marco Serra Tarantola).
Le talent de Maria Luisa Garatti
«Je suis doué pour impliquer les gens. Et je pense toujours que si en 2006 la synergie positive entre la sclérose en plaques et le sport avait été constatée, on m’aurait épargné une partie de mon enfer. C’est pourquoi j’ai rejoint le Comité Sport et Handicap de l’Aaiacs en tant que membre, et le conseil d’administration de l’Avvocate dello Sport» résume et conclut Maria Luisa Garatti. L’avocat depuis mai est aussi impliquée dans #100 expertes du sport qui, au sein du projet 100 femmes contre les stéréotypes, donnent voix et visibilité à l’expertise sportive féminine.
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