Le secteur de l’aviation connaît une forte reprise après de lourdes pertes subies lors de la pandémie du coronavirus. Ryanair a vu son bénéfice net s’élever à pas moins de 2,2 milliards d’euros au premier semestre de son exercice, contre 1,3 milliard d’euros à la même période un an plus tôt. La compagnie aérienne a transporté au total 105 millions de passagers. C’est 11 pour cent de plus qu’un an plus tôt. Ce qui est frappant : le prix moyen des billets des combattants à rabais a augmenté de près d’un quart, ce qui a compensé les coûts de carburant nettement plus élevés.
Ryanair va désormais verser pour la première fois un dividende à ses actionnaires. Il s’agit d’un dividende de 400 millions d’euros, a indiqué lundi la compagnie aérienne. Ryanair prévoit de reverser environ un quart de son bénéfice annuel aux actionnaires. L’entreprise espère également pouvoir verser des dividendes spéciaux et racheter ses propres actions à l’avenir.
Selon le PDG Michael O’Leary, les perspectives pour l’ensemble de l’exercice dépendent encore fortement d’événements imprévus, comme les guerres en Ukraine et à Gaza. Il a également mis en garde contre les conséquences négatives de la hausse des coûts du carburant et des retards dans la livraison des nouveaux avions par Boeing.
Ryanair avait précédemment déclaré avoir dû supprimer des vols de son programme de vols en raison de retards dans les livraisons de nouveaux avions par l’avionneur américain. Rien qu’à Charleroi, au moins douze vols par jour vont disparaître pendant au moins trois mois. Au total, cela représente certainement environ 165 000 places, dont beaucoup sont déjà réservées. Ce n’est pas un hasard si la base belge est la plus durement touchée.
Selon O’Leary, le bénéfice annuel se situera entre 1,9 et 2,1 milliards d’euros environ. Il s’attend donc à de « modestes pertes » durant la saison hivernale.
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