ROSTOCK (dpa-AFX) – Les allégations de blanchiment d’argent contre le directeur général du futur terminal de gaz naturel liquéfié de Rügen sont écartées. Après examen d’une plainte pénale contre le dirigeant de Deutsche Regas, le parquet de Rostock n’aperçoit pas de suspicion initiale suffisante. L’ouverture d’une enquête pénale avait été rejetée, a indiqué jeudi une porte-parole du parquet. Le « Ostsee-Zeitung » avait déjà signalé. Dans le cadre d’une procédure civile parallèle à Munich, Deutsche Regas se défend contre de nouvelles allégations de l’avocat Reiner Geulen engagé par la station balnéaire de Binz sur la mer Baltique.
Les batailles juridiques font partie de l’âpre différend entre la communauté et l’entreprise. La municipalité craint des dommages environnementaux et des pertes touristiques, tandis que Deutsche Regas veut exploiter le terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) demandé par le gouvernement fédéral. Geulen a été informé de la décision du parquet, a indiqué la porte-parole de l’autorité d’enquête. Il peut faire appel de celle-ci.
Devant le tribunal de district de Munich I, l’entreprise se défend contre des allégations de manque de fiabilité financière et de transparence, que Geulen a rendues publiques dans un communiqué de presse le 21 juillet. Dans le cadre de la procédure d’injonction préliminaire I, Deutsche Regas demande que l’avocat se voie interdire de faire plusieurs déclarations en tant qu' »allégations factuelles mensongères ».
Le communiqué de presse de Geulen évoquait, entre autres, un contexte de financement non transparent, le manque d’expérience dans le secteur de l’énergie de la part des investisseurs recrutés par Deutsche Regas et des indications selon lesquelles des « sociétés financières » auraient été transférées de des îles Caïmans à l’Allemagne. Le président du conseil de surveillance de la société, Stephan Knabe, a rejeté cela en marge de l’audience comme une « fausse histoire » et une « campagne ».
La 26e chambre civile a clairement indiqué qu’elle souhaitait laisser passer le « contexte financier non transparent » comme une expression d’opinion. Concernant les autres points, le juge président a déclaré que, dans l’avis préliminaire de la chambre, il s’agissait d’allégations de fait. La chambre a voulu annoncer le dispositif de la décision dans l’après-midi./chh/DP/jha