Révolution du beach volley : le circuit mondial avec 5 couples italiens est en marche

Nouvelle formule, nouveau nom, mais surtout nouvelles équipes italiennes dans cette première étape de 2022

C’est une nouvelle année zéro pour notre beach volley à domicile. Après une longue trêve hivernale, la nouvelle saison internationale débute demain à Tlaxcala, au Mexique, à quelques kilomètres de la capitale. Abandonné également l’appellation World Tour, qui a représenté pendant des décennies le meilleur des tournois à travers le monde, l’avènement du fonds américain Cvc capital, qui a tant investi dans le volley à tous les niveaux, a également apporté une nouvelle appellation. A partir de cette année le circuit s’appelle Beach Pro Tour et les tournois ne seront plus caractérisés par des stars comme les années précédentes. Il y aura les Elite 16, celles réservées aux meilleurs couples du classement (12 en tableau principal et 16 pour jouer les 4 autres places en qualification) et avec la cagnotte la plus élevée, puis les Challenges, pour améliorer leur classement et accéder aux Elite 16, et enfin le Futur, des tournois promotionnels pour emmener le beach-volley là où il est moins connu et permettre à de nouveaux couples d’entrer sur la scène internationale. Mais ce sera aussi l’année zéro pour la plage italienne, avec plusieurs nouveaux couples prêts à courir après les JO de Paris 2024. Et l’année de la Coupe du monde à Rome, du 10 au 19 juin.

Hommes dans le tableau principal

L’Italie est sur le papier sur la ligne de départ avec 7 paires de niveau international, dont 5 au Mexique, prêtes à affronter le premier Challenge de la saison. Dans le tableau principal du tournoi, Daniele Lupo et Alex Ranghieri d’un côté et les nationaux Paolo Nicolai et Samuele Cottafava de l’autre, respectivement septième et treizième dans la tête de série du tournoi. Et ces deux couples représentent déjà la première grande nouvelle, avec Lupo et Nicolai séparés après dix ans et trois JO ensemble (pour Lupo-Ranghieri, qui ne fait pas partie de l’équipe nationale, mais qui bénéficie toujours du soutien du Fipav, c’est la deuxième tournoi après le Brésil en finale de la saison dernière). Lors des qualifications Jakob Windisch et Gianluca Dal Corso, jeunes promesses de l’équipe nationale italienne, appelés à concourir à un niveau supérieur. Au lieu de cela, ils arriveront au Mexique dans les prochains jours pour l’Elite 16 qui sera organisée la semaine prochaine par Rosarito, Adrian Carambula et Enrico Rossi (également avec le soutien fédéral, mais pas dans l’équipe nationale), actuellement le couple italien avec le Plus haut rang.

Femmes qualifiées

Chez les dames, deux des trois couples bleus partiront des qualifications. Marta Menegatti et la toute jeune Valentina Gottardi représenteront l’équipe nationale à Tlaxcala. Pour Gottardi, ce sera le premier vrai tournoi international après la finale du World Tour à Cagliari l’année dernière dans laquelle elle s’est retrouvée catapultée en raison de la blessure de Viktoria Orsi Toth. Qui, entre-temps, se redresse et se présente au Challenge mexicain jumelé avec sa sœur Reka, une équipe indépendante sans soutien fédéral, à ses débuts absolus. En revanche, Margherita Bianchin et Claudia Scampoli, le deuxième couple de l’équipe nationale italienne, restent à Tenerife pour s’entraîner. Le tournoi comprend un tirage au sort avec 24 paires dont 16 déjà dans le tableau principal et les 8 autres qui proviendront du double tour de qualification. Dans la première phase, les équipes seront divisées en 6 groupes de 4 : la paire avec la tête de série la plus élevée affrontera celle qui a la tête de série la plus basse et la deuxième défiera la troisième. Les deux gagnants joueront alors pour la première place et les deux perdants pour la troisième, la dernière disponible. A ce moment-là, les quatre pires tiers s’affronteront dans une sorte de playoff pour définir le tableau d’affichage à 16 qui, à partir des huitièmes de finale, conduira à la finale.

Poule Menegatti

Dans une interview accordée à Volleyball World à la veille du tournoi, Marta Menegatti a raconté la genèse de la nouvelle voie avec Valentina Gottardi : « Après les JO de Tokyo, la Fipav a décidé de démarrer un nouveau projet en vue de Paris 2024 et m’a demandé de jouer avec Valentina. J’ai pensé qu’il était temps de partager mon expérience avec une si jeune fille et j’ai accepté le défi. » Les débuts ont eu lieu lors de la finale du championnat d’Italie à Caorle : « Malgré quelques entraînements ensemble, les choses se sont plutôt bien passées à Caorle. J’ai été impressionné par son physique et j’ai vraiment apprécié son dévouement, sa ténacité et sa détermination. C’était beaucoup plus à l’aise que ce à quoi je m’attendais et je pense qu’il a un gros potentiel. » Désormais, cependant, nous devrons composer avec un monde beaucoup plus compétitif : « Comme tout nouveau couple, nous devrons faire face à des problèmes et à des moments difficiles, mais cela fait partie du jeu. J’espère pouvoir vous aider à avoir un attitude positive même dans les difficultés et ne jamais partir. que les émotions l’éloignent de ses objectifs. Nous devons juste être patients et construire notre compréhension en équipe jour après jour. Mais partager ce voyage avec elle est toujours stimulant et amusant : elle semble avoir une énergie infinie et on en rigole souvent. de s’échauffer en 5 minutes, alors que je dois suivre toute ma routine de joueur plus âgé. »



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