Retraites, le restyling de l’Option Femmes arrive bientôt et une revalorisation réduite pour les chèques les plus élevés


Un chantier qui bat son plein. C’est celle de la première manœuvre de Meloni, qui contiendra aussi de nouvelles mesures sur les retraites. Un chapitre, celui sur la sécurité sociale, qui s’est enrichi au fil des heures. En plus du nouveau mécanisme de sortie anticipée, qui voit le Quota 41 flanqué d’un seuil personnel de 62 ans (un Quota 103 en fait, sauf arrière-pensées de dernière minute, des nouvelles sur l’option féminine sont en route, avec un changement dans le , et sur la réévaluation des traitements, avec une réduction pour les contrôles les plus élevés. Et in extremis d’autres interventions pourraient également s’ajouter.

Aménagements du mécanisme d’indexation des pensions sur la vie chère

S’il n’y a pas d’arrêt brutal sur le fil, la manœuvre devrait prévoir une correction du mécanisme de revalorisation des retraites. Le dispositif actuel prévoit une régularisation complète (100 %) pour les chèques atteignant 4 fois le minimum INPS, fixé à 525,38 euros ; 90 % pour les traitements compris entre 4 et 5 fois le minimum et 75 % pour les rentes supérieures au seuil de 5 fois le minimum. Le ministre de l’Economie Giorgetti a déjà signé le décret qui fixe une maxi-revalorisation de 7,3% à partir du 1er janvier 2023. Les dernières hypothèses sur la table gouvernementale confirment une indexation complète des pensions jusqu’à environ 2 100 euros par mois (quatre fois le minimum INPS). Au-dessus de ce plafond, le squeeze commencera à descendre immédiatement à 50% ou via un mécanisme avec de nouvelles « bandes ». Un resserrement qui devrait permettre au gouvernement de récupérer au moins 6 à 800 millions.

Les exigences de l’option femmes changent

Cette année encore, les ouvrières peuvent partir plus tôt, bénéficiant d’un traitement entièrement recalculé avec le mode contributif, avec 58 ans d’âge (59 si « autonomes ») et 35 de cotisations. Le gouvernement s’oriente vers une modification de ces exigences, en commençant par le seuil d’âge, en prévoyant probablement aussi un alignement entre les travailleuses salariées et « indépendantes ». Lequel devrait ainsi devenir plus attractif en cohérence avec la stratégie de la ministre du Travail, Marina Calderone.

Quota confirmé 41 avec 62 ans

La route déjà tracée pour éviter de revenir à la loi Fornero en version intégrale avec l’arrêt fin décembre du Quota 102, sera confirmée par le texte définitif de la loi de finances. Dans la lignée du paquet de propositions sur qui a beaucoup poussé la Ligue, notamment avec le sous-secrétaire au Travail, Claudio Durigon, à partir du 1er janvier 2023, les retraites anticipées sont possibles avec 62 ans d’âge et 41 ans de cotisations. Une solution que le Carroccio considère comme la première étape pour arriver dans deux ou trois ans au Quota 41 sous forme « sèche ». Le nouveau mix n’est rien d’autre avec un Quota 103 en fait avec une nouvelle configuration par rapport au Quota 102. Le public potentiel concerné devrait être d’environ 48 000 travailleurs pour un coût d’un peu plus de 700 millions.



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