René le Blanc se fait connaître dans un magazine à potins : « Gros doigt ! »


René le Blanc travaille comme artiste de camp depuis plusieurs années maintenant, on pourrait donc penser qu’il a développé une peau épaisse, mais rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. « Gros doigt! »

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Personne ne niera que les célébrités doivent parfois beaucoup souffrir auprès de l’opinion publique, mais en tant qu’artiste débutant, vous savez bien sûr dans quoi vous vous engagez. Les critiques en font partie, mais il y a un problème : tous ceux qui présentent, chantent et jouent, mesdames et messieurs, sont en proie à des orteils plus longs que la moyenne.

Grand perdant

Cela fait des années que nous entendons René le Blanc se plaindre des réactions sur Internet dans des interviews. Que les gens le rabaissent toujours autant et ne le voient pas comme un artiste à part entière. Même après des années et des années, il ne parvient toujours pas à lui donner une place.

C’est terrible, dit l’artiste en conversation avec Fin de semaine. « Vous m’aimez ou pas, mais je trouve très facile lorsque des gens écrivent une opinion sur moi sur Internet depuis leur salon, derrière leur clavier, même s’ils ne me connaissent pas. Désolé de le dire, mais si vous faites ça, vous n’êtes qu’un grand perdant.

Gros doigt

Eh bien, c’est fini, pensez-vous ; René a magnifiquement dépeint ces gens comme de grands perdants. Mais ce n’est pas tout; ses critiques anonymes reçoivent également un grand bravo !

René : « Beaucoup de gens me traitaient de comédien et je prenais vraiment ça à cœur. Mais maintenant je pense : si vous avez une opinion sur moi et que vous ne me connaissez pas, gros doigt vers vous. Je n’en perds pas le sommeil. Je ne pense pas que je fais ça de manière aussi folle en ce moment.

Beaucoup trop sérieux

Ce n’est un secret pour personne, René se prend trop au sérieux. Il a vraiment le sentiment de fournir une sorte de haute qualité. Lorsqu’on lui demande comment il se voit dans le monde des artistes, il répond : « Je pense que ce que je fais est plutôt bien. Je pourrais aussi avoir quatre spectacles un samedi soir.

Mais il serait alors en dessous de son niveau, selon René. « Ensuite, j’apparais dans certains bars et ils s’attendent à ce que je chante des chansons qui ne sont pas dans ma zone de confort, comme Guardian Angel. »

Tente grand pied

Ange gardien? N’est-ce pas un peu le même répertoire que celui de René ? Non, dit-il fermement. « Je suis réservé comme René le Blanc, j’ai mon propre répertoire et je le chante. Alors peut-être que je n’ai pas ma place dans une grande tente de fête et cela n’a pas d’importance. Je fais de la musique parce que j’aime ça.

Il conclut : « Je ne suis pas là pour enregistrer des disques pour avoir un hit numéro un. Si cela arrive, je serai dans les points de suture, je ne le nierai pas, mais j’ai 55 ans, combien de temps me reste-t-il ? Je ne sais pas. Je vois des gens autour de moi mourir d’une maladie pourrie, je le sais.

Eh bien, il commence son week-end sur une note pessimiste…



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