Lors d’un discours, le porte-parole du président russe Vladimir Poutine a fustigé tous ceux qui commentaient Moscou et, plus particulièrement, la manière dont se déroule la politique. « Nous ne tolérons plus les critiques à l’encontre de notre démocratie et ne voulons plus entendre qu’elle n’est pas comme elle devrait être », a grogne Dmitri Peskov. « Notre démocratie est la meilleure et nous continuerons à la construire. »
KVDS
Dernière mise à jour:
17H30
Peskov, visiblement irrité, a fait sa déclaration lors d’un festival de la jeunesse à l’extrême ouest de la Russie, à moins de 500 kilomètres de la Crimée. « Nous ne dictons à personne comment vivre, mais nous ne voulons pas non plus qu’on nous dicte notre vie. Par conséquent, nous supprimerons toute ingérence dans nos élections. Nous ne tolérerons plus les critiques de notre démocratie. Notre démocratie est la meilleure.
Le discours de Peskov contrastait fortement avec ce qu’il avait dit l’été dernier dans une interview au journal The New York Times. Il a ensuite indiqué que le président Poutine sera sans aucun doute réélu le 17 mars et même « avec une avance écrasante ». Il a immédiatement déclaré que l’élection présidentielle en Russie n’était « pas vraiment démocratique », mais plutôt une « bureaucratie consommatrice d’argent ».
Guerre nucléaire
Dans son discours d’aujourd’hui, Peskov a également évoqué une éventuelle guerre nucléaire entre la Russie et l’Occident. Il a assuré que « la guerre nucléaire n’est qu’un dernier recours ». Mais il a immédiatement ajouté que la Russie était prête à utiliser l’arme nucléaire « si quelque chose menace la survie du pays ».
« Toutes les déclarations sur la guerre nucléaire – qui sont désormais nombreuses en Occident, dans les capitales européennes et aux États-Unis – sont extrêmement irresponsables et extrêmement dangereuses car elles deviennent routinières », a-t-il déclaré. Il a également évoqué la menace occidentale d’envoyer des troupes terrestres en Ukraine.
Avertissement
Peskov a également adressé un avertissement supplémentaire aux États-Unis. Il a assuré que si des avions américains survolaient le territoire russe, Moscou veillerait à ce qu’ils « brûlent et s’écrasent ».
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