Réforme des retraites, plan Brambilla : frein aux quotas, plus de place à l’autopension et primes pour ceux qui restent actifs

Relever le seuil d’accès aux retraites et limiter les possibilités de sortie anticipée

Le rapport affirme que, pour l’instant, le système de retraite résiste également grâce à un ratio de retraités actifs de 1,4443. Mais pour que ce subtil équilibre soit durable, il faudrait selon Brambilla augmenter progressivement l’âge de la retraite, actuellement parmi les plus bas d’Europe (autour de 63 ans est l’âge réel auquel on quitte le travail en Italie malgré une espérance de vie parmi les plus élevées dans le monde), « en évitant le recours à des avances excessives ».

Frein aux quotas, plus d’espace pour l’isouverture, fonds de licenciement et contrats de solidarité

Le message est clair : il faut limiter les nombreuses formes d’anticipation actuelles à quelques outils efficaces. Autrement dit, pour Brambilla, il faut freiner la succession des quotas (100,102 et 103) et il faut laisser plus de place à l’isoouverture, aux fonds de licenciement et aux contrats de solidarité (en ramenant toutefois l’avance à un maximum de 5 ans). .

Super bonus pour ceux qui travaillent jusqu’à 71 ans et mêmes règles pour les « contributifs » et « mixtes »

Le plan de Brambilla prévoit ensuite une ancienneté des cotisations « bloquée » à l’actuelle 42 ans et 10 mois pour les hommes et 41 ans et 10 mois pour les travailleuses, avec des réductions pour les femmes mères et mères précoces (comme le prévoit la réforme Dini). , et aussi le recours à un superbonus, semblable à celui imaginé lorsque Roberto Maroni était ministre du Travail, « pour ceux qui souhaitent volontairement travailler jusqu’à 71 ans, leur permettant de bénéficier de 33% des cotisations après impôts sur leur salaire ». fiche de paie pour trois ans ». Il est également suggéré que les « règles (inéquitables) de retraite » des soi-disant « purs cotisants » soient assimilées à celles des autres travailleurs.

Moins d’assistance pour l’examen ISEE et plus de contrôles

Le rapport « Itinéraires de sécurité sociale » relance la proposition d’une séparation rapide des aides (qui pèsent sur la protection sociale et les finances publiques pour 157 milliards) de la sécurité sociale. Mais pour optimiser le volet social, d’autres interventions sont également suggérées, comme « une révision en profondeur de l’ISEE et un contrôle plus strict des impôts et des cotisations, par exemple – comme cela se produit dans d’autres pays – envers les citoyens qui, après 35 ans, ne Je n’ai pas encore à déposer de déclaration d’impôts. »



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