RECHERCHE HLN. Deux ans après l’effondrement de l’école, le promoteur flamand du BTP monte à nouveau un immense projet « dans des circonstances douteuses » : « Ici, les gens jouent avec la vie des gens »

« Je ne pouvais pas continuer à travailler de cette façon. Je ne voulais pas avoir d’accident sur la conscience. » Jos* (56 ans) a longtemps travaillé à la construction d’un nouveau projet de prestige à Gand. Jusqu’à il y a quelques mois. Il ne pouvait plus se réconcilier avec les situations d’insécurité causées par l’enchevêtrement des petites entreprises là-bas. Le promoteur de construction Democo, auparavant à la tête de Jut lors de l’effondrement d’une école dans le quartier Nieuw-Zuid d’Anvers, y travaille avec plus de 1 000 entreprises au total. Notre cellule de recherche s’est entretenue avec des lanceurs d’alerte et divers sous-traitants : « On a le sentiment qu’on joue vraiment avec des vies. » Le promoteur immobilier le contredit formellement et affirme respecter la législation.



ttn-fr-34