L’opération menée au nom du parquet de Hesse a été coordonnée par la police criminelle du Land de Hesse.
Source : dpa
L’enquête porte sur 54 hommes et une femme âgés de 14 à 71 ans. Selon l’état actuel de l’enquête, il n’existe aucun lien entre les suspects.
Dans les débats sociaux, on fait souvent valoir que le terme « pédopornographie » est inapproprié car il banalise la violence contre les enfants. Il existe de bons arguments en faveur de ce point de vue. Cependant, l’article pénal § 184b StGB parle de la diffusion d’écrits « pédopornographiques ». Le terme « violence sexuelle contre les enfants » ou « maltraitance avérée d’enfants » est souvent utilisé dans la vie de tous les jours.
Des centaines de disques confisqués
De nombreux éléments de preuve ont été confisqués lors des perquisitions de la semaine dernière : au total 577 supports de données, dont 129 smartphones et tablettes, 52 ordinateurs et 45 clés USB.
Les enquêteurs ont également saisi 14 appareils de stockage cloud, un projecteur, des vêtements pour enfants et plusieurs CD indexés, comme l’a en outre annoncé la HLKA. En outre, cinq violations de la loi sur les stupéfiants ont été identifiées.
Le gouvernement fédéral annule en partie le durcissement des sanctions pour la possession et la distribution de pornographie juvénile entré en vigueur en 2021. Quelles en sont les raisons ?7 février 2024 | 2:02 minutes
Appartements recherchés dans de nombreuses villes
Selon les informations, des appartements ont été perquisitionnés dans de nombreuses villes et districts de Hesse, notamment à Wiesbaden, Darmstadt et Francfort-sur-le-Main. Dans la prochaine étape, selon HLKA, les supports de stockage seront évalués, pénalement évalués et contrôlés en vue d’approches d’enquête plus approfondies.
Les accusés sont soupçonnés d’avoir acheté, possédé ou distribué de la « pornographie juvénile et juvénile » ou d’avoir abusé sexuellement de mineurs. Il n’y a eu aucune arrestation.
Lutte contre la pédopornographie
:Ce dont les enquêteurs ont besoin pour mener des poursuites pénales
Le ministre de la Justice Buschmann et l’UE s’inquiètent de la manière dont les représentations d’abus devraient être poursuivies. Qu’est-ce qui pourrait changer et ce dont les enquêteurs ont réellement besoin.
par Ann-Kathrin Jeske
Source: AFP, ZDF