Malgré le risque d’évasion, il reste pour le moment possible de garder des serpents venimeux comme animaux de compagnie. Le ministère de l’Agriculture, de la Nature et de la Pêche a informé NU.nl après des questions sur la fuite d’un serpent venimeux à Lelystad.
Il est prévu d’établir une « liste positive » pour les reptiles, mais son introduction prendra plusieurs années.
Les lecteurs de NU.nl se sont demandés, à la lumière des reportages sur les serpents en fuite (comme celui-ci et celui-ci), pourquoi il n’est pas interdit de garder un serpent venimeux comme animal de compagnie. La réponse à cette question est qu’il n’existe actuellement tout simplement aucune règle interdisant de garder un serpent venimeux ou un autre animal dangereux. Seuls les animaux protégés sont interdits.
Lundi dernier, un cobra venimeux au nez bouclier s’est échappé d’une maison de Lelystad. L’animal n’a probablement pas quitté la maison en raison des basses températures extérieures, mais n’a pas encore été retrouvé. Il est donc conseillé aux riverains de garder les fenêtres et les portes fermées et de garder leurs animaux domestiques à l’intérieur ou en laisse.
La liste des mammifères autorise un nombre limité d’animaux
La liste dite positive pour les mammifères entrera en vigueur le 1er juillet de cette année. Il s’agit d’une liste d’un nombre limité de mammifères que vous pouvez garder comme animal de compagnie ou comme animal de loisir. En principe, vous n’êtes pas autorisé à détenir des mammifères qui n’y sont pas répertoriés. Des exemples d’animaux de compagnie et d’animaux de loisir figurant sur la liste sont les chats, les chiens et les lapins, mais aussi le bétail comme les chevaux, les vaches et les porcs. L’intention est qu’il y ait également une liste positive pour les reptiles ultérieurement.
Toutefois, l’éventuelle introduction d’une liste positive pour les reptiles ne signifie pas que la détention d’un cobra à nez bouclier sera alors interdite. La liste est établie en fonction d’un certain nombre de critères, parmi lesquels le bien-être de l’animal et l’éventuel danger pour les personnes.
Le ministère déclare qu’il souhaite également acquérir de l’expérience avec la liste des mammifères avant de travailler sur une liste des reptiles.